Manifestations agricoles
La contestation entre dans une nouvelle phase
Après les annonces du 1er février, les syndicats agricoles majoritaires ont appelé à lever les barrages. Les mesures sont loin de satisfaire unanimement.
Après les annonces du 1er février, les syndicats agricoles majoritaires ont appelé à lever les barrages. Les mesures sont loin de satisfaire unanimement.
![](https://medias.reussir.fr/caracterres/styles/normal_size/azblob/2024-02/capture_decran_2024-02-08_a_08.29.15_0.png?itok=dUvgjevt)
![Sans bannière syndicale, près de 60 agriculteurs et agricultrices se sont retrouvés jeudi dernier à Parthenay pour défiler.](https://medias.reussir.fr/caracterres/styles/normal_size/azblob/2024-02/cdcd8777f1c5692dd8777f1c576dd8v_.png?itok=8AXBWCFf)
![Les barrages sur les ronds-points deux-sévriens ont été l'occasion de dialoguer avec les politiques (ici Bastien Marchive) et les citoyens.](https://medias.reussir.fr/caracterres/styles/normal_size/azblob/2024-02/0c213be6f1c56cf213be6f1c583313v_.png?itok=HTlsXUex)
Le contraste était saisissant, à l'heure même où la Fnsea et JA annonçaient la levée des blocages, jeudi 1er février, les images provenant de Rungis montraient des tracteurs stoppés par des blindés. Preuve que, dans le mouvement qui agitait les agriculteurs de France depuis plusieurs semaines, les revendications et procédés de contestation différaient.
Sur leur faim
Le président de la Fnsea, Arnaud Rousseau, a exposé en ces termes la situation : " L'action se transforme, elle ne se termine pas ", menaçant de nouvelles mobilisations si les annonces n'étaient pas suivies d'effets.