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Ils revisitent les broyés avec gourmandise

Même s’il travaille dans l’automobile, quand on le voit façonner un broyé du Poitou, on se dit qu’il a le geste d’un professionnel. Normal, car la première formation de Thierry Léger, c’était pâtissier. Et ce goût pour l’alimentation est toujours resté dans un coin de sa tête. Alors quand le covid est arrivé, et les inquiétudes sur le marché automobile, cet habitant d’Yversay et son épouse, Ludivine, ont réfléchi à se créer une activité complémentaire à leur emploi respectif.

Des broyés au chocolat ; cranberries ; caramel beurre salé ; noix de coco ; vanille ; et même ananas papaye gingembre

« Ce qu’on voulait avant tout, c’est rendre le sourire aux gens » explique Thierry Léger. Depuis le mois de mars, et après des travaux d’aménagement d’un local adapté dans leur maison, le couple s’est lancé dans la fabrication de broyés du Poitou, commercialisés sous le nom des Douceurs gourmandes. « On voulait un peu se démarquer de ce qui se fait déjà » explique Ludivine Léger avant d’énoncer les associations surprenantes qu’ils ont imaginées avec ce gâteau local emblématique : chocolat ; cranberries ; caramel beurre salé ; noix de coco ; vanille ; et même ananas papaye gingembre. Le tout avec une base adaptée de la recette qu’avait appris Thierry Léger lors de son apprentissage.  

« La nouveauté plaît beaucoup aux gens » assure la jeune femme, qui investit de plus en plus régulièrement les marchés et fêtes locales pour proposer ces gâteaux. Motoball de Neuville, foire aux melons de Vendeuvre, marché de producteurs de Blaslay, marchés de Noël, salon de la gastronomie ou Ferme s’Invite, la liste des lieux de vente à venir s’allonge un peu plus chaque jour. « C’est un vrai plaisir de participer à des moments » ajoute Ludivine Léger. Si c’est son époux qui est aux manettes pour la confection des broyés, c’est elle qui prend en charge la communication, la comptabilité ; et c’est ensemble qu’ils assurent les ventes. « J’adore aller à la rencontre des gens, leur fait goûter nos créations ». Et même le couple constate un certain succès de ces broyés, il ne s’interdit pas de se lancer dans d’autres productions. « On a plein d’autres idées dans la tête!» s’enthousiasme la jeune femme,en évoquant des recettes salées. Des projets qu’il va falloir, dans un premier temps au moins, refréner un peu. Ludivine et Thierry Léger n’envisagent en effet pas pour l’instant de quitter leur emploi respectif.

 

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