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« Gérer l’eau pour préserver l’irrigation»

L’OUGC Cogest’eau a en charge la gestion de l’eau pour l'irrigation agricole sur une grande partie de la Charente. Son objectif : trouver l’équilibre sur les besoins en eau.

« Nous avons mis en place une gestion par anticipation », 
résume Jean-Jacques Blanchon.
« Nous avons mis en place une gestion par anticipation »,
résume Jean-Jacques Blanchon.
© LVC

À quoi sert le comité consultatif de l’organisme unique de gestion collective (OUGC) Cogest’eau ?
Jean-Jacques Blanchon : C’est une obligation qu’ont les OUGC. Tous les ans, nous devons présenter nos actions passées et à venir, le bilan de la campagne et les enseignements que nous en avons tirés.
Cette assemblée rassemble pas mal de monde, tous ceux qui sont concernés par la gestion de l’eau. On y retrouve aussi bien les services de l’État que Charente Nature, la fédération de pêche, la Chambre d’agriculture, la LPO, l’EPTB Charente, l’Agence de l’eau, etc. Ils sont invités à intervenir.
Nous avons l’obligation de présenter la répartition pour chaque bassin et chaque sous-bassin. Nous intervenons pour la gestion collective de l’eau du Son-Sonnette, de l'Argentor-Izonne, de la Péruse, du Bief, de l'Aume-Couture, de la Charente-Amont, de l'Auge, de l'Argence, de la Nouère, du Sud-Angoumois, de la Charente-Aval (de Vindelle à la limite départementale entre la Charente et la Charente-Maritime), du Né et sur la nappe de la Bonnardelière. Nous décidons de l’eau qui va être attribuée aux irrigants par rapport au volume prélevable définitif fixé par le protocole de 2011 qui court jusqu’en 2021.


Quelles conclusions peut-on tirer de la campagne 2 018 ? Et comment sont gérés les épisodes de sécheresse ?
On a réparti les volumes pour satisfaire, ou non, les demandes des irrigants. Il y a généralement assez peu de changements d’une année sur l’autre. Un épisode de sécheresse ne change rien. On attribue les volumes. Ensuite, il y a une gestion qui s’opère autour des volumes de répartition. Elle sera plus ou moins restrictive selon l’année.
Nous avons mis en place une gestion par anticipation avec un certain nombre d’outils pour anticiper les crises, en particulier les crises extrêmes que sont les à-sec.
Notre but, c’est de gérer l’eau pour pouvoir préserver l’irrigation. Mais quand on dit « préserver l’irrigation », c’est également préserver tous les usages de l’eau. On doit jongler en permanence.
Avant c’était l’État qui décidait si on avait le droit d’irriguer ou non. Les marges de discussions étaient limitées. Maintenant c’est nous qui mettons en œuvre un plan de façon à ce que ça se passe le mieux possible. Les services de l’État sont là pour le valider ou non. Depuis trois ans que l’organisme est en place, l’État nous a toujours suivis.
On essaie de rendre une gestion équilibrée. Chaque sous-bassin est différent. Chaque secteur a ses modalités de fonctionnements

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