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Stratégie
Financement : bien présenter son dossier à la banque

Nouveaux projets, nouveaux investissements : le financement est le passage obligé. Christine Guilhamet et Marie Bournazel-Chollet, cadres au Crédit Agricole Charente-Maritime-Deux-Sèvres, donnent les clés pour bien présenter un projet à la banque.

Avoir préparé en amont les éléments économiques et contextuels de son projet conforte le financeur.
© Réussir
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" La réussite d'un projet repose sur la compétence du chef d'exploitation, tout autant que sur les données économiques et financières, affirment Christine Guilhamet, responsable des financements à l'agriculture et Marie Bournazel-Chollet, analyste experte de l'installation, au Crédit Agricole 17-79. Le banquier attend une démarche proactive de son client ".

Après avoir évoqué le projet en amont avec le conseiller, le premier rendez-vous doit déjà poser des jalons concrets : " Il est conseillé d'avoir clairement défini sa vision et d'apporter quelques éléments : les partenaires potentiels, l'état de la filière, une visibilité à plus ou moins long terme. Ça peut être également un repérage des lieux, ou une première approche fournie par le groupement ".

Viable, vivable et rentable

À partir du deuxième rendez-vous, la visibilité sur le projet doit être plus aboutie. Le prévisionnel prend toute son importance, avec deux parties essentielles : la rentabilité (prévisionnel d'activité, chiffre d'affaires, charges) et les investissements, avec des devis.

La réalisation d'une étude prévisionnelle n'est pas obligatoire. L'achat d'un matériel, par exemple, peut s'appuyer sur le simple historique de l'exploitation. En revanche, elle est indispensable pour une installation ou la création d'une nouvelle activité.

Il est conseillé d'avoir clairement défini sa vision et d'apporter quelques éléments : les partenaires potentiels, l'état de la filière, une visibilité à plus ou moins long terme.

L'étude des chiffres doit montrer un niveau de rentabilité suffisant pour couvrir la rémunération du travail et le remboursement des crédits. Le niveau de rémunération doit être en adéquation avec la réalité des besoins.

Une vigilance particulière sera apportée à la couverture des besoins de trésorerie : " L'agriculture présente un cycle de financement long. Les approvisionnements de démarrage d'activité sont souvent oubliés. Nous sommes attentifs à ce point, surtout pour les installations ". L'activité doit être viable, vivable et rentable. " Dans certains cas, nous proposerons de retravailler le plan ou de réfléchir à une option alternative ".

Les facteurs humains en sus

Les éléments non chiffrés du projet seront également pris en compte : " Le facteur travail est un aspect à ne pas négliger, précisent les cadres. À partir d'un certain seuil d'atelier, la main-d'œuvre est inévitable ".

Dans le cas d'une nouvelle production, une formation, un accompagnement technique ou la recherche de débouchés par un groupement seront les bienvenus pour sécuriser la réalisation.

Enfin, en cas d'association, le " risque associatif " est aussi scruté. " La bonne entente est une clé de réussite de l'entreprise. Il faut essayer de jauger sa capacité à travailler ensemble, le parrainage peut être une bonne solution ".

" Les agriculteurs s'engagent pour un projet de vie très long, il est indispensable de démêler les problématiques en amont pour éviter les écueils ", concluent les conseillères.

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