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Événement
Festival de l'élevage et de la gastronomie : "montrer l'exception française"

Après quatre ans de pause à la suite du Covid, le festival parthenaisien revient en force. Avant l'inauguration du vendredi 22 septembre à 17h, ses deux coprésidents prennent la parole.

Les coprésidents Antoine Proust et Didier Dupuis illustrent bien la complémentarité de l'élevage ovin et bovin allaitant en Deux-Sèvres, filières très investies dans l'organisation du festival depuis l'origine.
© DR

Si vous deviez choisir deux mots pour qualifier le Festival de l’élevage et de la gastronomie, ce serait…

Didier Dupuis : Rassembler et partager. Le point de départ du festival est depuis toujours de réunir le pôle élevage sur un site approprié et central. Le marché de Parthenay est le lieu idéal. Les concours et présentations organisés fédèrent un large public.

Des éleveurs de toute la France et des délégations étrangères découvrent notre région grâce à cet événement. C’est l’occasion de faire un beau coup de projecteur sur nos filières d’élevage et notre gastronomie.

Antoine Proust : Je choisirais pour ma part Temps forts. En tout cas pour la filière ovine, le festival est LE temps fort des races Rouges de l’Ouest et Moutons vendéens, à égalité avec le salon de l’agriculture de Paris. Les Charmoises, Charollaises, Suffolk et nouvelles races sont aussi de la fête.

Le festival propose, sur trois jours, un condensé de rencontres importantes pour l’élevage et la gastronomie : avec le public et les scolaires, entre éleveurs et sélectionneurs, avec les sponsors et partenaires présents ou encore avec les élus.

Quelle sera la saveur de l’édition 2023 ?

Antoine Proust : Nous gardons la volonté de mettre à l’honneur l’Excellence de nos terroirs. Dans les prés et dans l’assiette, la France fait office d’exception. En ovins, cela se traduit notamment par les filières Label Rouge et Agneau du Poitou-Charentes.

L’accent sera davantage mis sur la communication autour de nos métiers. Il faut que les plus jeunes comprennent la richesse de notre patrimoine, la qualité de nos viandes. Qu’ils aient envie de conserver ces savoir-faire. Et de manger peut-être moins de viande, mais mieux !

Didier Dupuis : Chaque édition est montée crescendo dans les animations. 2023 ne fait pas exception. Pour une reprise après Covid, le programme sera chargé, il y en aura pour tous les âges, et un volet scolaire avec plus de 700 élèves le vendredi.

L’entrée est gratuite, afin que chacun puisse découvrir ce petit salon de l’agriculture. De nombreuses espèces seront représentées : moutons et vaches bien sûr, mais aussi chèvres et chevaux, volailles, lapins, abeilles… Les stands montreront la variété du monde agricole, rural et de l’environnement.

Pour une reprise après Covid, le programme sera chargé, il y en aura pour tous les âges, et un volet scolaire avec plus de 700 élèves le vendredi. L’entrée est gratuite, afin que chacun puisse découvrir ce petit salon de l’agriculture.

Votre souhait de coprésidents du festival pour cette année ?

Antoine Proust : D’abord un vœu d’agriculteur : que la météo soit clémente ! Mais surtout que la qualité de nos filières rayonne sur le territoire. Que l’agriculture soit vue à sa juste valeur : comme un maillon essentiel au dynamisme économique local.

Didier Dupuis : Que les goûters offerts  aux petits écoliers leur donnent envie de manger plus souvent des produits d’ici. Que les concours d’animaux et de cuisine, que les mini-conférences et les temps conviviaux organisés par l’équipe du festival et ses bénévoles marquent les esprits. Nous sommes très heureux de relancer cette manifestation, il nous tarde de partager cette satisfaction avec les visiteurs ! 

 

 

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