Génétique
Éviter l'écornage grâce à la génétique
Denis et Sylvain Dallet, éleveurs de Charolaises à Luché-Thouarsais, introduisent progressivement le gène sans corne dans leur troupeau pour limiter l'écornage.
Denis et Sylvain Dallet, éleveurs de Charolaises à Luché-Thouarsais, introduisent progressivement le gène sans corne dans leur troupeau pour limiter l'écornage.
![Le taureau Totem (P : Penny P x GPM : Lebonvo), 15 mois, est un produit de l'exploitation. Porteur hétérozygote du gène sans corne, il est proposé à la vente.](https://medias.reussir.fr/caracterres/styles/normal_size/azblob/2023-11/5e12a45f076565222a45f07652622av_.jpg?itok=oECiclSf)
Le fer à écorner commence à prendre la poussière chez les frères Dallet, à Luché-Thouarsais. Avec cent vêlages en Charolaises, la suite et l'engraissement des mâles, les éleveurs ont choisi de limiter au maximum " la corvée de l'écornage ", selon leurs termes. Ils utilisent depuis six ans des taureaux d'insémination " sans corne ", permettant de diffuser le gène dans leur cheptel et d'obtenir des animaux non cornus.
Par chance, la Charolaise est la race à viande la plus avancée sur le sujet, avec un catalogue de mâles porteurs du caractère sans corne proposés à l'insémination depuis plusieurs années. La Limousine et la Blonde d'Aquitaine commencent également à disposer de reproducteurs porteurs du gène.