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Engraissement : herbe dans la ration possible

L'engraissement de bovins nécessite une alimentation équilibrée associant énergie et protéines pour garantir un gain de croît et un état de finition suffisants. Des solutions existent pour y parvenir, explique l'Institut de l'élevage, tout en limitant le recours aux concentrés.

"Il faut des rations efficientes", dit Jean-Jacques Bertron, de l'Institut de l'élevage. "Le coût du kg de croît est un bon indicateur."
"Il faut des rations efficientes", dit Jean-Jacques Bertron, de l'Institut de l'élevage. "Le coût du kg de croît est un bon indicateur."
© Réussir - F. d'Alteroche

Maîtriser le coût alimentaire. Une priorité pour les engraisseurs de bovins viande. "Il faut apporter l'alimentation la plus précise possible aux bovins pour qu'il n'y ait pas de perte, mais qu'il y en ait aussi suffisamment dans l'auge pour valoriser au mieux le potentiel génétique de l'animal". Composer une ration qui répond à ces besoins est donc essentiel, insiste Jean-Jacques Bertron, chef de projet production de viande, à l'Institut de l'élevage. Mais auparavant, il faut déterminer qu'elle est la valeur alimentaire de ce que l'on donne aux animaux. "Ça passe par une analyse de fourrage. Malheureusement, elle n'est pas toujours faite. Pour l'ensilage de maïs, les engraisseurs y prêtent attention, même si on remarque que, quand la taille du silo est petite, l'analyse est moins faite. Pour l'herbe conservée, l'analyse est réalisée plus rarement alors que c'est tout aussi important.

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