Aller au contenu principal

Conseils de saison
Elevage info du 8 mai

Les exploitations qui ont de forts amortissements matériels par 100 kg de viande vive ont aussi des frais d’entretien plus importants.
© Agri 79

 Maintenir le pâturage avec un robot


Le robot de traite présente des avantages, mais il implique aussi de nombreux changements. Avec du pâturage l’arrivée du robot doit être bien réfléchie. Une étude en Auvergne - Rhône-Alpes avec l’institut de l’élevage et les chambres d’agriculture propose de guider la réflexion sur la place du pâturage, la constitution de stocks fourragers et les phases de transition. On y apprend que si l’on veut garder le pâturage, cela passe par une réelle volonté de l’éleveur, car la gestion peut être plus compliquée et soumise à des conditions. Il faut alors être vigilant sur la distribution du fourrage complémentaire en fin d’après‐midi, placer le robot proche de la sortie du bâtiment. Il faut aussi avoir des chemins d’accès aménagés avec des parcelles pâturées à 800 mètres maximum et aussi une qualité homogène des prai-ries. Une gestion en paddocks (parcelles plus petites avec clôtures mobiles) pour une rotation rapide permet d’offrir en permanence une herbe de qualité, source de motivation pour les vaches. L’intervention de l’éleveur reste nécessaire pour ramener les vaches ou les déplacer sur des parcelles isolées. Globalement, moins le robot est saturé, moins de 50 vaches à la traite par stalle, moins la gestion 
de la pâture sera contraignante. Au-delà de 65, le pâturage sera compliqué à gérer et ne représentera qu’une faible part de l’alimentation.

Mécanisation et concentrés achetés en viande bovine chargent le coût de production


Le coût de production est le premier facteur expli-quant la différence de revenu entre les éleveurs. À lui seul c’est 46 % de la variation du Smic par UMO chez les naisseurs-engraisseurs et 72 % chez les naisseurs (race charolaise). Le second facteur est les aides et ensuite le prix de la viande.
La mécanisation demeure la principale charge. Contrairement aux idées reçues, les exploitations qui ont de forts amortissements matériels par 
100 kg de viande vive ont aussi des frais d’entretien plus importants. Ceci serait la conséquence d’un nombre d’heures plus important lié à beaucoup 
de stocks constitués et moins de pâturage. À court terme, le coût alimentaire et l’autonomie du système sont les deux leviers principaux à actionner. Par exemple, les éleveurs ayant choisi l’autoconsomma-tion de concentrés à base de céréales font un choix gagnant, jusqu’à plus 0,5 Smic pour un cheptel moyen naisseur-engraisseur. En second point, sous réserve de maîtriser les charges, la productivité de la main-d’œuvre (tonnage de viande produite par travailleur) est un levier important pour améliorer le revenu. On estime que l’optimum, pour un éleveur bien organisé et une conduite de troupeau rationalisée, est de 65-80 vêlages par UMO en système naisseur-engraisseur et de 75-90 vêlages chez un naisseur. Ces vaches doivent produire de la viande tout en limitant les phases improductives (IVV, mortalité, croissance, âge au 1er vêlage, délai vente dernier vêlage). 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Publicité