Aller au contenu principal

Des porcs élevés dans les bois et vendus en circuit court

À Vibrac (Charente-Maritime) chez Jérémie Pelette, les porcs sont élevés en plein air, dans les bois. Un élevage placé sous le signe de la qualité. Pour le plus grand plaisir de ses clients.

Jérémie Pelette élève ses porcs en plein air, dans les bois.
Jérémie Pelette élève ses porcs en plein air, dans les bois.
© Laurence Guillemin

Ses premiers porcs, Jérémie Pelette les a eus à 16 ans, « j’en avais 6. C’était pour m’amuser ». Depuis, le nombre a sérieusement augmenté, puisqu’il élève 600 à 700 cochons par an, de race Large White et Piétrain, en plein air, dans les bois de Vibrac, sur 10 ha et 2 ha de prés.

Il a fait le choix de cet animal, au cours de ses études. « Suite à mon BTS Acse à l’Oisellerie, j’ai préparé une spécialisation en élevage porcin. Pour la vente directe, suite à un séjour au Pays Basque, j’ai eu le déclic », raconte l’éleveur. Voilà maintenant onze ans qu’il est installé.

Des porcs en plein air

Lorsqu’on voit les porcs dans les bois, point de stress. Le calme et la quiétude de la campagne sont de tous les instants, ponctués par le chant des oiseaux et les grouinements.

Au cours de la visite, Jérémie Pelette est attentif à ses animaux, à leur environnement. Ici il met de l’eau, là il remet en place une barrière, là il regarde l’alimentation qu’il reste. Il parle à ses porcs, qui s’approchent de lui, et en retour il leur donne des caresses. Le bien-être animal est là ! « Les porcs aiment gratter le sol, dormir et manger », lance-t-il tout en les regardant.

Ici, les parcs sont en rotation, « les cochons restent toujours au même endroit. Ensuite lorsqu’ils partent à l’abattoir, on effectue un vide sanitaire naturel pendant 12 à 18 mois ».

Plutôt prolixe, l’éleveur explique que le choix des bois était une évidence. « Je n’utilise pas de surface agricole. De plus, les arbres leur offrent de l’ombre l’été. Le parcours est à moitié herbagé et à moitié bois. Pas de gestion du lisier. » Avec satisfaction, il ajoute qu’« ici, un cochon a 120 m2 pour marcher, courir ».

Dans un parc, Jérémie Pelette montre un système de cabanes amovibles. « Ici, je mets les porcelets en post-sevrage. Ils proviennent d’un élevage de Charente. J’ai mis en place un système avec des lampes pour les chauffer à 25°C. Les porcelets n’aiment pas les différences de températures. Ils vont rester ici pendant un mois. Toutes les six semaines, je reçois 85 porcelets qui ont 28 jours. Ils bénéficient d’un traitement antiparasitaire. »

Ici tout a été pensé. Un système de réseau d’eau a été installé, des cabanes cons­truites. Dans un des parcs, un avant de remorque coupée retrouve une deuxième utilisation pour...

...Retrouvez notre dossier "porcs" dans La Vie Charentaise du 2 novembre.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les givrés de Noël lancent leurs défilés sur les routes du Civraisien ce samedi 6 décembre.
Les agriculteurs font briller nos villages
Dans le Civraisien et en Vienne et Gartempe, les agriculteurs, au volant de leurs tracteurs illuminés, parcourent depuis…
Mathieu Ramus et Clément Tholance ont notamment aménagé cette salle de jeux dans la tour médiévale.
Un gîte pour les amateurs de jeux vidéo
Dans quelques jours, un concept unique en France ouvre à Vivonne: un gîte suréquipé qui permet aux amateurs de jeux vidéo d'…
Engraissement : des actions pour développer la production

Face à la décapitalisation et aux montants élevés du maigre, Terrena, la Caveb et Feder mettent en place des aides pour…

Renforcement des contrôles des mouvements d'animaux en Deux-Sèvres

Dans un contexte sanitaire évolutif en matière de maladie animale, les services de l'État sont au côté des professionnels des…

Les prix de bovins ont prix 2€/kg depuis le début de l'année.
Un marché bovin qui s'emballe, faute d'offre
Comme partout en France, le nombre de bovins viande ne cesse de baisser dans la Vienne. Moins soumis aux aléas mondiaux que les…
Avec des récoltes records en grandes cultures, le marché est inondé et peine à rémunérer correctement les producteurs.
Céréaliers : des revenus dans le rouge mais quelques leviers à activer

Avec une production mondiale de céréales qui bat des records, les prix ne décollent pas. La recherche d'une meilleure…

Publicité