Aller au contenu principal

Bassin du Clain : des études très attendues par les pêcheurs

 La fédération départementale de la pêche de la Vienne se dit volontaire aux compromis, mais déterminée sur la question des plafonnements des volumes.

« Nous ne sommes pas contre l’irrigation mais il faut revoir sa place dans l’agriculture » affirme Brice Nowosielski.
© Marine Nauleau

Avec ses 16 000 adhérents dans la Vienne, la fédération départementale de la pêche a bien l’intention de se servir de l’étude Hmuc pour peser dans les décisions à venir. « C’est un appui technique et politique avec des données scientifiques qui s’imposeront à tous. Un couperet qu’on aurait voulu plus progressif si on avait commencé plus tôt. Le message, c’est que si on ne fait rien il n’y aura plus de vie dans les rivières avec un danger pour nos ressources en eau potable » souligne Brice Nowosielski, chargé d’études à la fédération départementale de la pêche de la Vienne.

Le stockage, oui, mais pas n’importe comment

Si la fédération de la pêche de la Vienne est prête aux compromis, notamment à travers une application progressive de l’étude Hmuc d’ici 2027, elle se dit tout autant déterminée à sauvegarder les rivières jugées dans un état dégradé. « Nous sommes inquiets pour les milieux aquatiques mais aussi bien conscients que l’agriculture doit être préservée. Le stockage de l’eau est une piste. Ce que nous n’accepterons pas c’est qu’il se fasse en remplissant avec les eaux des nappes » ajoute Brice Nowosielski. Son leitmotiv : plafonnements des volumes pour préserver l’agriculture spécialisée (maraîchage, arboriculture et de manières générales, les petites cultures à fortes valeurs ajoutées). De son côté, la fédération veille et chiffre. « Cette année, on a suivi les écoulements de près de 1900 km de cours d’eau. Les résultats, extrapolés sur les 4 635 km du département montrent 1 619 km d’assecs auxquels il faut ajouter 648 km d’étiage très sévères. Les résultats de pêche depuis 1990 révèlent une perte de 88 % de nos populations d’espèces repères sensibles que sont la truite fariot, le chabot et les écrevisses à pattes blanches. On chiffre la valeur patrimoniale du poisson sauvage perdu à 19 M€ » alerte Brice Nowosielski.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

La coopérative s'est engagée dans la démarche depuis 2024.
La Tricherie mise sur la régénération
Déjà très impliquée dans les filières de qualité, comme le blé CRC ou la HVE, la coopérative La Tricherie se positionne depuis…
Nouveauté cette année : du tri de bétail à cheval.
Des animaux et des courses

Les différentes éditions de la Fête de la Terre ont pris pour habitude de donner un large aperçu des caractéristiques de l'…

Près de 25 tracteurs de l'association National Tracto Cross assureront le spectacle le 31 août.
Fin août, une fête de la terre orchestrée par les JA de Mazières

Les samedi 30 et dimanche 31 août, les Jeunes agriculteurs du canton de Mazières-en-Gâtine renouent avec leur…

Marie et Tom Sabourin ont aménagé un espace de restauration devant la boutique de la ferme.
Des produits locaux dégustés direct à la ferme
Depuis la mi-juillet, la Ferme du Bois Soleil, à Sèvres-Anxaumont, propose un service de restauration. Des burgers, planches,…
Les JA 17 organiseront la Fête de la Terre les 16 et 17 juin aux Gonds.
Une Fête de la Terre qui se veut pédagogique et divertissante

La seizième édition de la Fête de la Terre des Jeunes Agriculteurs 17 se déroulera aux Gonds les 16 et 17 août. Parmi les…

Ambiance années 50 dans cette maison réhabilitée par Didier Seguin et son épouse, rue de la Martinique à Poitiers. Impossible de passer à côté de Catherine, le mannequin.
Escapade citadine, hors du temps
Le nom de la rue évoque un voyage sous les tropiques, l'intérieur du gîte fait faire un bond dans le temps. Tout cela au cœur de…
Publicité