Céréaliers : des revenus dans le rouge mais quelques leviers à activer
Avec une production mondiale de céréales qui bat des records, les prix ne décollent pas. La recherche d'une meilleure efficience pour les intrants et des charges de mécanisation repensées permettent d'atténuer les faibles prix de vente, sans pour autant parvenir à atteindre les coûts de production.
Lorsqu'on jette un bref coup d'œil à la production mondiale de céréales, on est frappé par la hausse des volumes au global sur la totalité des productions par rapport à la moyenne des cinq dernières années : + 10 % en orge dans l'Union européenne, + 15 % pour le maïs aux États-Unis (plus gros exportateur mondial), une campagne en blé qui n'a jamais été aussi productive avec 816Mt, en attendant celles d'Argentine et d'Australie qui s'annoncent tout aussi bonnes. " Les prix de vente sont baissiers mais ils évoluent dans une fourchette étroite, aux alentours de 200 € la tonne pour le blé et le maïs ", souligne Geoffroy Oudoire, ingénieur en recherche et développement au pôle d'économie d'Arvalis, lors de la demi-journée organisée par l'institut technique le 14 novembre à Vouillé.