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«Ce que j’aime, c’est m’occuper de mes bêtes»

À l’occasion du Forum Installation, le GAEC de Paul et Bruno Jabouille à Chasseneuil-sur-Bonnieure a ouvert ses enclos pour présenter son activité, centrée sur les bovins allaitants en race limousine et mettre en avant le travail des partenaires sur ce secteur.

Paul Jabouille présente son exploitation
Paul Jabouille présente son exploitation
© Alexandre Veschini

Plus de 80 jeunes et un nombre certains d’exploitants toujours heureux de venir voir ce qu’il se passe chez un collègue. Ils étaient nombreux à venir sur l’exploitation bovin viandes de Paul Jabouille à Chasseneuil-sur-Bonnieure. Le jeune homme s’est installé au 1er janvier et travaille en GAEC avec son père. « Je suis de la quatrième génération », explique-t-il.Sur 200 hectares, il s’occupe de ses 140 vaches et de ses mâles reproducteurs. « Quand elles mettent bas, on monte à environ 300 animaux », précise l’éleveur. Il fait exclusivement de la limousine en label. Des jeunes venus du lycée de l’Oisellerie, en BTSA (Analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole) ou en bac pro, du lycée agricole de Barbezieux et de la MFR de Richemont sont venus en savoir plus sur cette exploitation qui privilégie les circuits très courts à tous les niveaux. « J’ai envie de mettre en avant le secteur. il n’y a pas beaucoup de jeunes qui s’installent ici. J’ai toujours aimé faire des visites d’exploitations, qui me permettent de rencontrer des exploitants, de découvrir le travail des partenaires. » Pour Paul Jabouille, éleveur ce n’est pas seulement un métier ou une vocation. C’est aussi être ancré dans un territoire. « Je fais tout à Chasseneuil. La coopérative est à Chasseneuil, mon banquier est à Chasseneuil, j’achète mon matériel à Chasseneuil », martèle l’agriculteur. « C’est une petite commune où tout le monde se connaît. Et mon père travaillait avec les mêmes personnes, ça marchait bien. J’ai voulu continuer. Je veux évoluer dans mon métier mais en gardant les gens avec qui je travaille bien. »

Retrouvez la suite de l'article dans La Vie Charentaise du vendredi 22 octobre septembre 2021, disponible en kiosque et sur abonnement.

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