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Grandes cultures
BSV : la gazette verte du 10 avril

© BSV

Colza : une bonne fécondation

Les colzas ont atteint le stade G2 en moyenne. Le BSV fait état de bonnes conditions climatiques qui permettent une bonne fécondation.

Le nombre de situations infestées par le charançon des siliques a doublé : 45% contre 22% la semaine passée. Bien que le risque soit moyen, une interaction avec les cécidomyies peut provoquer des éclatements de siliques responsables de dégâts significatifs. « Le contrôle du charançon des siliques permet de maitriser l’impact des cécidomyies », rappelle le BSV.

Les pucerons cendrés sont observés dans 39% des situations contre 32% la semaine dernière. Le nombre de colonies est globalement inférieur au seuil de nuisibilité, sauf sur une parcelle à Bois (17).

Pois protéagineux de printemps

Les stades sont très hétérogènes, les semis s’étalant de mi-janvier à fin février. Les pois sont entre le stade 4 feuilles et 11 feuilles.

La pression de la sitone du pois diminue, les parcelles sortant de la période de risque (au-delà de 5-6 feuilles). Pour celles qui n’ont pas dépassé ce stade, le risque reste fort avec un temps chaud et sec qui favorise l’activité de la sitone.  

Les pucerons verts du bois sont présents hors du réseau. Ils restent à surveiller, ainsi que leurs auxiliaires (coccinelles, syrphes…) afin de permettre une analyse précise du risque puceron.

Blé d’hiver : la situation sanitaire se dégrade

Des symptômes de septoriose sont en progression, auxquels se rajoutent des symptômes d’origine physiologique (signalés sur les F2 et F3 du moment). Favorisés par des amplitudes thermiques, le vent fort ou encore certaines applications, ce marquage foliaire n’est pas à confondre avec la septoriose. En cas de doute, placez quelques feuilles dans une bouteille d’eau vide. Si au bout de 24 heures, aucune pycnide n’est visible, il s’agit de tâches physiologiques. Pour la septoriose, présente dans 31 parcelles sur 37, il est conseillé de surveillez en priorité les variétés sensibles semées en octobre.

La rouille brune est présente, mais très faiblement, dans une seule parcelle au stade DFP. Le modèle climatique SPIROUIL montre un indice de risque 2020 globalement faible ou modéré par rapport aux années de référence.

Orge d’hiver : une période de risque

La majorité des orges d’hiver est à 2 nœuds.

La pression de la rhynchosporiose et de l’helminthosporiose reste forte, notamment pour les variétés sensibles (comme Etincel). Ces maladies sont présentes dans 11 parcelles sur 15 pour la première, 10 sur 12 pour la seconde, avec des taux d’attaque variables (10 à 70% des F3 dans le cas de la rhynchosporiose, 10 à 80% des feuilles dans le cas de l’helminthosporiose).

La pression de la rouille naine est significative, avec un risque modéré. Elle est présente dans 4 parcelles sur 10, à des taux variables de 10 à 80% des F3. Le BSV conseille une surveillance des variétés sensibles comme Margo.

Maïs : risque limaces élevé en 2020

Les premiers semis ont été faits à partir du 25 mars (secteurs Aunis et Saintonge) et dans les secteurs sablonneux. Les observations du réseau Limaces indiquent une densité faible à modérée. Une situation sur 7 montre 6 à 10 limaces/m2. Le risque annuel est élevé, aussi fort que 2018 et nettement plus que 2019.

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