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Édito
"Bourse déliée"

© Earl Desnoues

En matière de gel, tout est une question de tempo. Qu’il gèle en janvier, qu’importe, tant mieux même, car le froid est un besoin des arbres fruitiers à noyaux, et un moyen peu coûteux d’éliminer la vermine. Qu’il gèle au printemps, et tout se complique, d’autant plus s’il a fait chaud auparavant, comme cela risque d’être de plus en plus fréquent.

À ce titre, chacun a compris que cet épisode de gel tombait très mal, pour le colza, le blé, la betterave, les arbres fruitiers et la vigne. Puisque la télévision nous a très bien informés des conséquences dramatiques de cet épisode, essayons d’en distinguer quelques petits effets plus positifs.

Au niveau politique, ce gel va marquer les Français à quelques jours de la remise du rapport du député LREM Philippe Descrozaille sur la gestion des risques. Une belle rampe de lancement pour obtenir un soutien public renforcé, alors que la Rue de Varenne travaille sur la déclinaison de la prochaine Pac, et que Bercy n’était jusqu’ici, paraît-il, pas très disposé à accorder une rallonge pour le co-financement du second pilier. Julien Denormandie l’a bien compris, qui demande déjà une assurance récolte financée par la « solidarité nationale ».

L’autre particularité de ce gel est d’avoir touché une très large partie du territoire, y compris les zones septentrionales de grandes cultures, réputées réticentes à émarger plus largement aux outils de gestion des risques, notamment en faveur des arboriculteurs du sud de la France.

En somme, ce gel déliera peut-être certaines bourses.

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