Aller au contenu principal

Association des irrigants
Barrages deux-sévriens : « Il faut optimiser les modalités de remplissage »

Barrage de la Touche Poupard (août 2015).
© Pierre Bachelot

Le 10 février se tenait à Saint-Loup-Lamairé l’assemblée générale de l’association des irrigants réalimentés par les barrages des Deux-Sèvres (AIRB 79). Éleveur de Charolaises et de volailles bio à Gourgé, son président Thomas Aubrun a résumé les points saillants de l’année écoulée : « Avec le printemps très sec de 2021, nous avons réduit nos demandes de 300 000 m3 sur les 3 millions annuels issus du Cébron, (la Touche-Poupard concerne un volume similaire de 3M de m3, chaque barrage alimentant une cinquantaine d’exploitations agricoles) ».

L’eau potable est prioritaire bien sûr, reprend le président, mais les irrigants ne doivent pas pour autant devenir la variable d’ajustement des syndicats d’eau ».

Une précaution qui avait finalement trouvé sa résolution naturelle dans l’été pluvieux qui a suivi. « L’eau potable est prioritaire bien sûr, reprend le président, mais les irrigants ne doivent pas pour autant devenir la variable d’ajustement des syndicats d’eau ».

Et l’éleveur d’ajouter que le SPL Cébron planche sur la redéfinition des modalités de remplissage du barrage. « C’est nécessaire : malgré l’hiver pluvieux de l’année dernière, le barrage n’était pas assez rempli à cause des seuils pré-établis. Le protocole est à revoir ».

Cette année, à date, la Touche-Poupard est rempli à plus de 80 %. Le Cébron est plus à la peine : « On n’est même pas à 50 %, c’est largement en dessous des besoins annuels pour satisfaire tous les usages. Ça rend difficile les prévisions de sole de maïs ».

Difficile aussi est la communication avec le grand public. Thomas Aubrun détaille une initiative menée par l’AIRB 79 en 2021 : « Nous avons expliqué par courrier à toutes les communes longeant le Thouet et la Sèvre niortaise le principe d’irrigation par réalimentation. L’idée est qu’elles comprennent que nous ne sommes pas soumis aux arrêtés préfectoraux sur l’irrigation ».

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Publicité