Irrigation
Attention à la tacite reconduction des contrats d'électricité
Patrice Foucher, agriculteur irrigant de La Chapelle-des-Pots, a été confronté dès l’an passé à une flambée de son coût de l’énergie. Cette année, il est parvenu à négocier un contrat plus avantageux et travaille sur la réduction de sa consommation.
Patrice Foucher, agriculteur irrigant de La Chapelle-des-Pots, a été confronté dès l’an passé à une flambée de son coût de l’énergie. Cette année, il est parvenu à négocier un contrat plus avantageux et travaille sur la réduction de sa consommation.
![Pour faire baisser sa consommation d’énergie en irrigation, Patrice Foucher a modernisé ses pompes et fait le choix de recourir à des pivots plutôt qu’à des enrouleurs.](https://medias.reussir.fr/caracterres/styles/normal_size/azblob/2023-11/11_-_patrice_foucher.jpg?itok=VS10iQ5t)
Dans le contexte de la hausse généralisée des tarifs de l’électricité, Patrice Foucher, céréalier et viticulteur à La Chapelle-des-Pots, fait figure d’exception. « Mes tarifs vont baisser… Mais ils étaient très hauts », explique-t-il. C’est en fait l’an dernier, lors de la tacite reconduction de son contrat, que les prix s’étaient envolés. « J’étais à environ 180 €/MWh en moyenne », explique le président de l’ASA Charente Aval. Mais il ne s’en est pas rendu compte dans l’immédiat, ayant moins recours à l’irrigation du fait d’une évolution de son assolement suite au déclenchement de la guerre en Ukraine : les tournesols, moins demandeurs, ont gagné des surfaces sur le maïs. Il a tout de même dû débourser pas moins de 35 000 € d’électricité pour ses 42 ha irrigués l’an passé.