Apports d'azote : quelle stratégie pour une meilleure valorisation ?
La faible teneur en protéines de cette campagne s'explique en partie par des apports d'azote mal ajustés et le recours au fractionnement qui ne fait pas ses preuves. Globalement, les apports tardifs sont à privilégier.
La faible teneur en protéines de cette campagne s'explique en partie par des apports d'azote mal ajustés et le recours au fractionnement qui ne fait pas ses preuves. Globalement, les apports tardifs sont à privilégier.
Avec une moyenne de rendement en blé tendre à 74,2 q/ha, au-dessus de la moyenne quinquennale (+ 4,5 q/ha), les céréaliers peuvent être satisfaits de la campagne 2025, compte tenu des craintes survenues lors de l'enracinement et des stress de fin de cycle.
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Toutefois, avec une teneur en protéines de 11,2 %, le bilan est mitigé. " Il manque de l'azote ", assure Jean-Louis Moynier, ingénieur régional chez Arvalis, à l'occasion de la demi-journée technique sur les céréales à paille qui a eu lieu vendredi 14 novembre, à Vouillé.
Pourtant, les apports se sont globalement déroulés dans de bonnes conditions, à même d'induire une bonne valorisation.