Aller au contenu principal

Abattoirs, les préconisations déjà réalisés à Surgères

Conforme, tracé, attentif, Sibcas classe l'abattoir surgèrien dans le haut du panier

© ac

Maintenant que le rapport parlementaire sur les abattoirs est public (en libre accès sur notre site internet), fort de ses 65 propositions, comment est-il apprécié ? «Circulez, y’a rien à voir» dit en substance Nicolas Joyet, le directeur de l’abattoir de Surgères, Sibcas. Rien à voir car les quelques préconisations médiatisées du rapport ne sont pas pour sa structure des nouveautés : la vidéo, elle est déjà en place ; les sas de contention, aussi ; la formation des salariés, la présence des vétérinaires, un responsable de la protection animale, idem. Nicolas Joyet ouvre volontairement ses portes. Il l’a fait en juillet dernier à Olivier Falorni. Ce que met en avant le directeur de Sibcas, 6000 t par an, essentiellement des gros bovins, c’est la traçabilité, les process dans l’abattoir : codés, répertoriés, inventoriés, partagés, transparents. Que se déchaînent des campagnes sur la toile contre de mauvaises pratiques, son abattoir est «clean» et entend le rester. Que l’on sanctionne les abattoirs défectueux, il n’est pas contre. «C’est la loi» rétorque-t-il, s’interrogeant quand même sur ces vidéos montées. 95 personnes travaillent à Surgères où le bien-être animal se réfléchit bien avant l’arrivée de l’abattoir. «Nous recherchons ensemble dans la filière comment produire de la qualité. C’est ce qui valorise la production» instille Nicolas Joyet, «mais il ne faut pas occulter qu’abattoir veut dire mise à mort. C’est sa vocation.» Les techniques normées d’engourdissement avant abattage sont les seules autorisées. Le directeur de Sibcas répète que la présence quotidienne de vétérinaires, avant, pendant, et même après l’abattage et le découpage des animaux est un gage de qualité.

 

lire la suite dans notre édition papier du 30 septembre

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

François Rondeleux a repris l'exploitation en 2023.
Le Chapeau change de mains
Depuis 2 ans, c'est François Rondeleux qui est aux commandes du Chapeau, à Maulay. Le jeune homme a repris l'exploitation…
Cécile et Thierry Lemaître gèrent avec leur fils et leur belle-fille ce gîte.
Un gîte tout confort, attenant à l'exploitation
C'était une petite maison familiale. Le relais du Mardelon, à Messemé est aujourd'hui un gîte 3 étoiles, géré par la famille…
Clémence Emery prépare la finale du concours de reconnaissance des végétaux au lycée de Thuré.
La finale du concours de reconnaissance des végétaux en ligne de mire
Ils étaient 100 à concourir et ils ne sont plus que 5 qualifiés pour la finale du Concours national de reconnaissance des…
FNSEA, CR, JA et Adiv ont rencontré le Préfet pendant plus de deux heures.
Eau : les tensions montent d'un cran

À quelques jours de la mobilisation de Bassines Non Merci à Poitiers, mais aussi du bureau du Sage Clain, pendant lequel sera…

De gauche à droite, Samuel Arlaud, Mathilde Duris et Éric Dauchier, coprésidents de la MJC Claude Nougaro et Carole Maire, la directrice, attendent plus de mobilisation des élus pour sauver la structure.
Des finances qui plombent les missions associatives

C'est au sud du département que nous tournons le regard. La MJC Claude Nougaro a annoncé des difficultés financières telles…

Au Jard'in des Chèvres à Vouzan ouvrira ses portes aux porteurs de projets le 3 juin. Pour plus d'information : richard88helene@gmail.com. Inscription obligatoire jusqu'au 1er juin sur terredeliens.org ou en scannant le QR code ci-dessous.
Une ferme ouverte pour trouver un associé Au Jard'in des Chèvres
Suite au départ prochain de Fanny Goudet, Hélène Richard est à la recherche d'un associé pour maintenir et développer l'activité…
Publicité