Vers un prix de marché pour les installations photovoltaïques
A l’instar d’autres énergies renouvelables, le photovoltaïque tend, depuis 2010, à devenir une filière mature qui in fine, n’imposera plus de soutien du tarif de rachat du kWh.
![Le coût de revient du kWh photovoltaïque est encore, dans la majorité des cas, supérieur au prix d’achat du kWh réseau.](https://medias.reussir.fr/caracterres/styles/normal_size/azblob/2023-11/72Q76MYU1_web.jpg?itok=TbtZxtpK)
La revente d’électricité produite au moyen de panneaux photovoltaïques n’est rentable que sous certaines conditions. Pour le marché agricole, il existe deux solutions :
- les puissances inférieures à 100 kWc, qui font l’objet d’un tarif réglementé ;
- les puissances entre 100 et 250 kWc, qui font l’objet d’un appel d’offres.
Dans les deux cas, le tarif de rachat baisse au fur et à mesure du temps, de quelques euros/kWh voire d’une dizaine d’euros selon les périodes (trimestrielle pour le tarif réglementé, selon les dates d’appel d’offres pour les moins de 250 kWc).
Un remboursement de prêt délicat à gérer
La solution photovoltaïque est un placement à long terme. Il y a eu des années où le tarif de rachat était fortement soutenu et le chiffre d’affaires important. Le tarif actuel a pour sa part été divisé par cinq. Dans le même temps, le coût des installations a lui aussi chuté pour atteindre un niveau très bas. À titre d’exemple, en 2010, une installation de 100 kWc se négociait autour de 3,60 €/Wc. Aujourd’hui, cette même installation se négocie autour de 1,05 €/Wc, soit 70 % de moins.
Cependant, au regard du chiffre d’affaires généré, il faut bien analyser la situation :
- distance du projet au réseau (en terrain privé ou public) ;
- orientation et inclinaison optimale ;
- bâtiment existant ou en cours de réalisation ;
- financement bancaire et autofinancement.
Plus d'infos dans le dossier "Energie à la ferme" du journal Agri 79 du 22 avril 2016