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Vers un prix de marché pour les installations photovoltaïques

A l’instar d’autres énergies renouvelables, le photovoltaïque tend, depuis 2010, à devenir une filière mature qui in fine, n’imposera plus de soutien du tarif de rachat du kWh.

Le coût de revient du kWh photovoltaïque est encore, dans la majorité des cas, supérieur au prix d’achat du kWh réseau.
Le coût de revient du kWh photovoltaïque est encore, dans la majorité des cas, supérieur au prix d’achat du kWh réseau.
© Ronan Lombard

La revente d’électricité produite au moyen de panneaux photovoltaïques n’est rentable que sous certaines conditions. Pour le marché agricole, il existe deux solutions :
- les puissances inférieures à 100 kWc, qui font l’objet d’un tarif réglementé ;
- les puissances entre 100 et 250 kWc, qui font l’objet d’un appel d’offres.
Dans les deux cas, le tarif de rachat baisse au fur et à mesure du temps, de quelques euros/kWh voire d’une dizaine d’euros selon les périodes (trimestrielle pour le tarif réglementé, selon les dates d’appel d’offres pour les moins de 250 kWc).

Un remboursement de prêt délicat à gérer
La solution photovoltaïque est un placement à long terme. Il y a eu des années où le tarif de rachat était fortement soutenu et le chiffre d’affaires important. Le tarif actuel a pour sa part été divisé par cinq. Dans le même temps, le coût des installations a lui aussi chuté pour atteindre un niveau très bas. À titre d’exemple, en 2010, une installation de 100 kWc se négociait autour de 3,60 €/Wc. Aujourd’hui, cette même installation se négocie autour de 1,05 €/Wc, soit 70 % de moins.
Cependant, au regard du chiffre d’affaires généré, il faut bien analyser la situation :
- distance du projet au réseau (en terrain privé ou public) ;
- orientation et inclinaison optimale ;
- bâtiment existant ou en cours de réalisation ;
- financement bancaire et autofinancement.

Plus d'infos dans le dossier "Energie à la ferme" du journal Agri 79 du 22 avril 2016

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