Valoriser ses fourrages moyens avec une race à viande
Et si les races à viande étaient aussi un moyen de diversifier ses activités ? C’est l’idée d’un éleveur caprin des Deux-Sèvres, qui a choisi d’élever des vaches Pie Noir à côté de Poitiers, pour leur rusticité.
Et si les races à viande étaient aussi un moyen de diversifier ses activités ? C’est l’idée d’un éleveur caprin des Deux-Sèvres, qui a choisi d’élever des vaches Pie Noir à côté de Poitiers, pour leur rusticité.
Il est connu pour élever des chèvres, et des brebis laitières mais Philippe Massé compte aussi une vingtaine de vaches. Associé à Christophe Bourbon au sein de la ferme du Mel’élie, à Messé, en Deux-Sèvres, cet éleveur caprin, qui transforme son lait en fromages de chèvres, compte en effet une douzaine de vaches Maraîchines, Normandes et Gersiaises. Et depuis 3 ans, des Pie Noir ont fait leur apparition. Les deux premiers animaux qu’il a acheté venaient d’un élevage du nord de Nantes, et faisaient partie du même troupeau que Fine, qui était l’emblème du Salon de l’agriculture en 2017. Aujourd’hui, les 3 femelles et 4 génisses sont installées sur 3 ha qu’il loue à Sèvres-Anxaumont. « C’était une ancienne ferme laitière, vendue il y a une trentaine d’années ». Une race qu’il n’a pas choisie au hasard. « J’ai toujours voulu avoir différentes races, et cette race est à faible effectif, ça m’intéresse de contribuer à sa préservation ».