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Une usine qui fait mouche

L’entomologiste Benoît Gilles teste depuis plusieurs mois la production de larves de mouches, pour l’alimentation animale, à Angoulême. Il utilise des déchets alimentaires pour nourrir les insectes.

Benoît Gilles a développé une production de larves de mouches à Angoulême.

La mouche soldat noire (Hermetia Illucens) a deux qualités majeures. Elle se nourrit de n’importe quelle matière organique. Elle peut multiplier sa taille par 15 000 en seulement quinze jours. Dans la zone économique des Molines, à Angoulême, l’entomologiste Benoît Gilles a installé depuis septembre son usine pilote de production de larves de mouche noire : Valolarve.
Dans une pièce dédiée à la reproduction des mouches, les mâles tournent en cercle dans des cages vitrées autour des femelles. « Ils sont là pour s’accoupler. Ensuite les femelles pondent. Les œufs permettent d’obtenir des larves. Je vais chercher des fruits et légumes non valorisés à la Banque alimentaire (environ 150 kg par semaine), pour nourrir ces larves. Cette matière végétale est broyée, transformée en compost ».

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