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Une solution face au gel de printemps

Le gel a frappé la région délimitée, ces derniers jours. En attendant le recensement de la Station viticole du BNIC concernant les parcelles touchées, la Coopérative de Matha en Charente-Maritime propose un traitement issu de la bio-protection.

A -2°C, les bourgeons ont été assez sérieusement endommagés en pays-bas charentais, le 25 avril.
A -2°C, les bourgeons ont été assez sérieusement endommagés en pays-bas charentais, le 25 avril.
© Gérard Guidier

La Station viticole du BNIC est à pied d’œuvre pour dresser le bilan des parcelles touchées par le gel de ces derniers jours (surtout des parcelles de bas-fonds situées dans les deux Charentes). Des températures en dessous de zéro ont été relevées aux premières heures du jour, dans plusieurs secteurs du vignoble charentais, dès le 15 avril. Le lundi 25 avril, le thermomètre est même descendu jusqu’à -2 °C, dans le secteur des Pays-Bas, près de Matha (17). Toujours soucieuse du meilleur service à ses adhérents, la Coopérative de Matha teste depuis quelques campagnes, un produit distribué par les Etablissements Jouffray-Drillaud, basés à Cissé (Vienne). « Nous avions fait quelques essais concluants en 2011. Nous ne les avons pas reconduits les années suivantes, les risques de gel étaient quasi inexistants. Cette année, la menace des gelées étant réelle, quelques viticulteurs nous ont sollicité pour une protection d’une partie de leur vignoble. Aujourd’hui une centaine d’hectares ont été traités avec ce produit qui est un activateur végétal, à base d’extrait de pomme. On l’utilise préventivement sur la vigne pour limiter les nécroses foliaires provoquées par le gel de printemps » pose en préalable David Croizet, technicien à la Coopérative de Matha, dont la compétence est appréciée par nombre de professionnels.

Retrouvez l'intégralité de cet article dans La Vie Charentaise du 6 mai 2016 (page 11)

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