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Une saison fourragère 2019 contrastée

Avec un début de printemps 2019 plutôt sec, cette première moitié de saison fourragère aura été contrastée. Trois agriculteurs, de Chiché, Lageon et Vasles, sont plutôt satisfaits.

Fin 2018, le pâturage était quasi nul, ce qui a entraîné des stocks réduits en fin d'hiver. Les stocks étaient déjà pas mal entamés l'été 2017, puis l'ont été pendant l'été et l'automne 2018. Durant l'hiver 2018-2019, les éleveurs les ont gérés à l'économie avec des répercutions sur la production des prairies. Ils ont ainsi fait pâturer tard en fin d'automne et le plus longtemps possible en hiver. Ceci a généré une herbe rase en début de printemps 2019, qui a eu du mal à repartir alors que les conditions de pousse étaient optimales.

Une météo favorable à une mise à l'herbe précoce

La somme de température de 300°C jours, stade optimal pour la mise à l'herbe, était atteinte le 11 mars 2019, soit quinze jours plus tôt que la moyenne sur trente ans. La portance des sols était bonne mais il n'y avait pas beaucoup d'herbe à faire pâturer. Les conditions de pâturage étaient excellentes, permettant de bonnes performances animales sans gaspillage. Le stade de récolte pour une qualité optimale des raygrass (750° C jours) était atteint le 23 avril avec, là encore, quinze jours d'avance. La pluie étant plutôt modeste, les rendements ont été moyens mais avec de la qualité. Entre le 10 mai et le 4 juin, il y a eu quatre semaines avec de très faibles pluies permettant de réaliser des chantiers de récolte en enrubannage ou en foin dans de bonnes conditions.

Témoignages : les rendements sont corrects, de bonne qualité

Sébastien Lavens, de Chiché et Alexandre Chargé, de Vasles, éleveurs de moutons, et Jacques Roy, de Lageon, éleveur de Parthenaises qu'il engraisse toutes, sont unanimes : ce début de saison 2019, en herbe, le rendement est correct sans être exceptionnel et la qualité est bonne car les coupes ont été effectuées au stade début épiaison.

« Il était temps de faire les foins », confient Alexandre et Jacques, qui se sont fait un peu peur, respectivement à la première coupe (avant le 15 juin) et à la deuxième (fin juin). « Il était temps de le faucher, dit Alexandre, mais il n'était pas dur, avait une bonne odeur et il était vert ».

 

Les récoltes d'enrubannage, d'ensilage et de foin ont permis aux agriculteurs interviewés de renouveler suffisamment leurs stocks de fourrages. Ils espèrent qu'il pleuvra encore pour que l'herbe repousse mais, même si ce n'est pas le cas, ils ne sont pas inquiets.

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