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Arboriculture
Une récolte de pommes estimée à la baisse

Plus tardive que l’année dernière, la récolte de pommes s’annonce avec des tonnages bien inférieurs à ceux de 2011. Bertrand Baraton, installé à Saint-Pardoux, évalue ses pertes à 50%.

« De mémoire d’arboriculteur, je ne me souviens pas avoir eu un tonnage aussi bas», déclare Bertrand Baraton installé depuis trente ans à Saint-Pardoux.
« De mémoire d’arboriculteur, je ne me souviens pas avoir eu un tonnage aussi bas», déclare Bertrand Baraton installé depuis trente ans à Saint-Pardoux.
© D. P.
A Saint-Pardoux, aux Vergers des chaumes, la récolte n’est pas terminée mais une tendance à la baisse pour le volume se dessine déjà. « Nous terminons la cueillette des variétés gala et golden », explique Bertrand Baraton à la tête de 50 hectares de vergers qui comptent également les variétés pink lady, clochard, ariane... « Un tiers de la récolte est achevé, poursuit-il. L’année dernière, nous avions récolté 2800 tonnes alors que cette année, les estimations avoisinent les 1500 tonnes. »  Un tonnage en nette diminution et donc, des bras en moins :
« Pour cette récolte, au lieu des 70 saisonniers habituellement présents sur l’exploitation, seulement 45 personnes ont été employées ». Mais si la récolte est moins importante qu’en 2011, la cueillette n’en est pas moins intense.Les pommes n’attendent pas, « une pomme, c’est un œuf » comme le dit Bertrand Baraton. « Quand la récolte arrive à maturité, que le juste équilibre acide-sucre est atteint, il ne faut pas attendre. » Surtout en cette période où soleil et pluie se succèdent car cette dernière « rend la pomme plus fragile au moment de la cueillette ».
Fruit fragile, la pomme est ensuite conservée entre 2 heures et dix mois avant d’être acheminée vers les GMS.
« Une pomme respire, nous la conservons dans des chambres froides à 2°C avec des taux de CO2 et d’O2 à 2%.»  

Un bon calibre
Cette récolte 2012 présente tout de même des pommes de bons calibres, « entre 70 et 80 mm », précise l’arboriculteur. Quant au prix de vente aux GMS, il est compris entre 90 centimes et 1 euro le kilo.Et Bertrand Baraton de préciser : « C’est le prix auquel je vends aujourd’hui.Il est plus important que l’année dernière en raison d’une plus faible production mais va-t-il suffire à compenser les pertes ?»
Une question suspendue aux lèvres de l’exploitant qui altère son optimisme : « Les récoltes précédentes ont permis de maintenir les comptes à l’équilibre. En trente ans de métier, je ne me souviens pas avoir cueilli un tonnage aussi bas que celui de cette année. » Espérons que 2013 sera exceptionnelle mais Bertrand sait déjà que le travail d’éclaircissage sera conséquent car les arbres moins chargés en fruits  cette année seront, si les conditions météorologiques le permettent, très productifs l’année prochaine. 
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