Aller au contenu principal

Exposition
Une pluie d’archives sur l’eau à travers les siècles

Les Archives départementales accueillent, jusqu’au 30 avril, l’exposition « A la conquête de l’eau » ou le rapport de l’homme à l’eau au fil du temps.

« Jadis, l’eau était la propriété du roi », précise Pascal Ravard.
« Jadis, l’eau était la propriété du roi », précise Pascal Ravard.
© DR

Al’image de la rivière qui déborde de son lit, les archives sont sorties de leur tiroir pour s’exposer   et décharger leur flot d’informations sur l’eau au gré des époques. « Le fil conducteur de l’exposition est le rapport de l’homme à l’eau à travers les siècles », souligne Pascal Ravard, responsable en partie de la scénographie. Un rapport pétri de méandres tantôt harmonieux tantôt dévastateurs décrits par l’exposition « A la conquête de l’eau » aux Archives départementales. 

Amie ou ennemie

L’eau ennemie, quand elle emporte tout sur son passage. Si bien que l’homme tente de la canaliser, comme en 1393 où   sur un parchemin,  Jean Duc de Berry confirme le droit de barrage pour réparer les murs, les ponts et les portes de la ville de Niort pendant un an. De ce caractère impétueux de l’eau et des dégâts engendrés, naîtront les ponts, les viaducs et les gués dans un département où se prélassent 495 rivières, deux Sèvres et un marais.

L’eau amie, car source de richesses avec la pêche, l’irrigation pour l’agriculture et le traffic fluvial. Des plans aquarellés réalisés par un ingénieur de l’époque sont d’ailleurs accrochés aux cimaises. Ils représentent le projet de perfectionnement de la navigation et l’aménagement des marais du bassin de la Sèvre. 

Plus loin, s’exposent des lettres d’ingénieurs des Ponts et chaussées, de la préfecture, des délibérations de conseils municipaux... l’eau a fait et continue à faire  couler beaucoup d’encre. Des relevés d’analyses bactériologiques sont également présentés. Des écrits datant du début du 20e siècle où la demande croissante en eau, les épidémies et la pollution rendent l’assainissement indispensable. 

L’eau également comme créatrice de lien social, au lavoir (endroit où les hommes n’étaient pas admis) qui réunissait les femmes pour, certes des tâches pénibles, mais aussi un moment de bavardage.

Au travers d’objets, de tableaux et d’archives, les différentes facettes de l’eau sont donc explorées et dessinent les contours d’une richesse au caractère bien trempé. Que l’homme tente à la fois de dompter et de protéger. 

Archives départementales : 26, rue de la Blauderie à Niort, tél. 05 49 08 94 90. Exposition gratuite, visible jusqu’au 30 avril, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h et les dimanches 21 février, 4 et 21 mars, de 14 h à 18 h. 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Publicité