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Conseil général
Une page de l’histoire du conseil général des Deux-Sèvres est tournée

Une nouvelle majorité, de gauche, s’est mise en place au conseil général. Les grandes lignes d’un programme restent encore à préciser après les premières déclarations du nouveau président, Eric Gautier.

Le département des Deux-Sèvres a basculé à gauche au soir du deuxième tour des élections cantonales.
Le département des Deux-Sèvres a basculé à gauche au soir du deuxième tour des élections cantonales.
© DR
Le département des Deux-Sèvres a basculé à gauche au soir du deuxième tour des élections cantonales. Et, en toute logique, le candidat de la gauche unitaire, Eric Gautier a été élu président de la nouvelle assemblée, avec 17 voix sur 33, contre 14, pour Jean-Marie Morisset, de la majorité sortante et deux bulletins blancs.
Dans son premier discours de président, Eric Gautier, qui attendait « depuis longtemps cette alternance », a annoncé vouloir « travailler dans l’intérêt général »,
« dans la tradition de courtoisie et de loyauté, sorte d’héritage, des Deux-Sèvres, qui n’exclut pas la force des débats ».
Cette prise de parole avait tout des bases d’un programme. Il a fait état « d’une volonté d’ouverture sur l’avenir », dans laquelle une place essentielle sera accordée à l’environnement, à la politique de l’eau et la lutte contre l’effet de serre. Il a annoncé également la mise en place de deux cellules transversales : le développement durable d’une part, la veille et la prospective d’autre part. « Je souhaite que les Deux-Sèvres soient exemplaires sur le plan environnemental », a-t-il précisé.
Figurent aussi en bonne place dans son programme, l’accès à l’éducation et à la culture pour tous, « indispensables à l’épanouissement personnel ». La justice sociale est également élevée au rang de ses priorités compte tenu des nouvelles obligations qui se présentent, selon lui, avec l’augmentation de la moyenne d’âge des Deux-sèvriens. C’est ainsi, que selon Eric Gautier, le maintien des services publics est indispensable, alors que « la compensation de l’Etat n’est pas à la hauteur des besoins ».
C’est dans le cadre de la loi que ces orientations pourront se concrétiser. Depuis les lois de décentralisation des années quatre-vingt, les compétences propres du conseil général sont affectées pour l’essentiel à l’aide sociale, à la voirie, aux transports scolaires, à l’aide aux communes, à l’aide économique, aux collèges, bibliothèques, archives. Mais au-delà, le conseil général est à même de mettre en place en fonction des besoins de chaque territoire, des politiques locales complémentaires financées sur ses moyens propres.
La précédente assemblée avait fait de la proximité un des axes prioritaires de sa politique. Sur les 13 millions d’euros affectés à la commission environnement, cadre de vie et agriculture, « un tiers environ, était consacré à l’éducation à l’environnement, un deuxième tiers à l’agriculture et à la sécurité alimentaire avec le soutien à la prophylaxie et au laboratoire départemental, et enfin à l’eau et à l’assainissement », rappelle son ancien président, Jean-Claude Aubineau.
C’est ainsi que le conseil général a pu se manifester par son soutien aux filières lors des crises ovine et avicole en particulier. Désormais les missions des neufs vice-présidents ne font plus de l’agriculture une entité entière. Ses composantes sont réparties dans plusieurs commissions. (Lire contre)
G.R.

Les neuf vice-présidents et leurs dossiers :


- Alain Mathieu : budget, administration, personnel
- Jean-Luc Drapeau : économie, agriculture, insertion sociale, tourisme, coopération
- Geneviève Rizzi : éducation, culture, sport, collèges
- Sébastien Dugleux : eau, déchets, assainissement, espace rural
- Françaoise Billy : solidarités, personnes, âgées, personnes handicapées
- Gérard Zabatta : routes, bâtiments
- Jonny Brosseau : préventions, enfance et famille
- Dorick Barillot : transports, appels d’offres
- Patrice Pineau : collectivités

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