Aller au contenu principal

Une campagne d’irrigation bousculée par les coupures

Les précipitations se sont faites rares ces dernières semaines. Malgré tout les maïs dans les parcelles présentent une bonne croissance. Mais avec les débits seuil de coupure d’été franchis dans de nombreux secteurs du département et d’autres probablement à venir, les irrigants de l’Adiv expriment leurs inquiétudes.

Nicolas Giraud, président de l’Adiv.
© Guillaume de Werbier
Les articles publiés entre le 15 et le 30 juillet sur CaracTerres.fr sont en accès libre ! Vous pouvez ainsi découvrir le contenu de nos quatre journaux. 
Pour rejoindre notre communauté d’abonnésdirection la boutique en ligne. 
Déjà abonné ? Activez votre compte numérique ici en réinitialisant votre mot de passe. En cas de difficulté, contactez-nous à redaction@caracterres.fr

 

Tout ce mois de juillet, les irrigants de la Vienne ont vécu au rythme des mesures de restriction ou de suspension de prélèvements d’eau direct en rivière ou en nappe souterraine. Actuellement ce sont presque tous les bassins qui sont en alerte renforcée, voire en crise. Mais pour Nicolas Giraud, le président de l’Adiv, « il n’y a pas de problème sur les nappes cette année. On est entre la quinquennale et la moyenne. On a eu des bonnes recharges en mars qui a été pluvieux. Les deux premières semaines de mai l’ont été aussi. On partait pourtant avec un mois de février catastrophique. »

Volumes d'eau au plus juste

Ce qui tracasse l’irrigant, c’est plutôt les conséquences de l’arrêt d’un forage d’eau à Cuhon, après la découverte en mai d’un taux dépassant le seuil accepté de résidus de chlorothalonil (fongicide). « Ici, au départ ce n’était pas un problème de quantité mais de qualité. Cette situation nous met en concurrence avec l’eau potable, alors qu’il n’y a pas de problème de réserve des nappes. Un des captages en service géré par Eaux de Vienne, à cet endroit est un captage qui ne fournit pas assez d’eau ! À cause du peu de débit de ce forage, l’impact pour les 10 agriculteurs-irrigants du secteur est très important. Ils ont fait le travail nécessaire pour se tourner progressivement vers d’autres modes de cultures. Ils font des cultures dérogatoires. Et on les coupe encore aujourd’hui malgré tout, à cause d’un problème d’eau potable. C’est un dossier qui nous mobilise beaucoup. » Nicolas Giraud rappelle que des coupures d’irrigation sont nombreuses comme sur le secteur de Dive du Nord-Pouançay. « C’est dur pour les agriculteurs du secteur. Le maïs est au stade fin de floraison, et formation du grain. On a encore 10-15 jours compliqués où ça serait bien qu’on puisse arroser. Il faut qu’on atteigne le slag (stade limite d'avortement des grains). » Le céréalier souligne que ses adhérents, n’en déplaisent à leurs détracteurs, ont des outils d’aide à la décision qui permettent de doser au mieux les volumes d’eau. L’amélioration des techniques d’irrigation grâce à la régulation électronique, agissant sur un pivot, une rampe, un goutte-à-goutte, va dans le même sens.

Cette problématique du manque d’eau fait tout de suite écho au dossier des réserves de substitution en projet dans le département. Un dossier que Rés’Eau Clain traite, accompagné par l’Adiv. « On est arrivé à un moment où l’Agence de l’eau Loire Bretagne doit débloquer les fonds pour le financement pour la première tranche des travaux pour des réserves à partir, normalement de l’année prochaine. Mais c’est un dossier compliqué. On n’avance pas assez vite. Depuis 2009, on a 3 réserves qui ont été construites. Malgré les efforts de l’État, et ceux de l’Agence de l’eau, on a toujours un grain de sable dans l ‘engrenage, qui vient freiner le projet». 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

Le colza sentira bientôt la rose

Si la floraison du colza, chaque début de printemps, ravit les yeux, elle est un peu moins réjouissante pour…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Publicité