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Une brique UHT pour mieux valoriser

La coopérative laitière de la Sèvre a lancé une brique de lait UHT qui devrait lui permettre de mieux réguler les prix payés aux producteurs. À l’Hyper U de Puilboreau, le lancement a eu lieu le 2 octobre.

De gauche à droite, François Cornuau, Nicolas Quéré (responsable du rayon produits laitiers), Mathias Burès (directeur du magasin), Jean-Claude Sarraud et Laurent Galliot présentent la nouvelle brique.
De gauche à droite, François Cornuau, Nicolas Quéré (responsable du rayon produits laitiers), Mathias Burès (directeur du magasin), Jean-Claude Sarraud et Laurent Galliot présentent la nouvelle brique.
© AC

Depuis quelques semaines, les producteurs de lait de la Coopérative laitière de la Sèvre (CLS) sont sur les routes, passant d’un supermarché à l’autre pour assurer le lancement de leur nouveau produit, la brique de lait de vache UHT demi-écrémé Sèvre & Belle. Ce vendredi 2 octobre, à l’Hyper U de Beaulieu (Puilboreau), c’était au tour de François Cornuau (GAEC La Figeasse à Granzay-Gript) et Jean-Claude Sarraud (GAEC du Bois-Châtaigner à Niort) de s’essayer à l’exercice, en compagnie du responsable approvisionnement du lait de la coopérative, Laurent Galliot.
Avec cette brique commercialisée sur un secteur allant de Nantes à Bordeaux, la CLS veut jouer la carte du localisme, plus que jamais d’actualité. « On se doit d’être présents avec nos produits de qualité pour les clients qui souhaitent consommer local », affirme Jean-Claude Sarraud. La coopérative insiste d’ailleurs sur cette proximité avec l’emballage du lait, qui rappelle que les éleveurs sont situés « dans un rayon de 50 km autour de notre laiterie ». Mais n’y a-t-il pas plus local que des éleveurs deux-sévriens en Charente-Maritime ? Pas vraiment, à en croire Laurent Galliot. « Il n’y a pas d’autres producteurs de lait UHT plus près en Poitou-Charentes », rappelle-t-il. Il existe certes des marques vendéennes, mais le conditionnement s’effectue dans l’Indre, le Loiret ou le Morbihan… La CLS fait un choix différent et a décidé d’investir 6,5 millions d’euros dans une ligne de conditionnement UHT, directement sur son site de Celles-sur-Belle, en service dès le printemps prochain. Elle sera la seule à l’échelle de la région Nouvelle-Aquitaine.

Le cahier des charges mis en avant

Mais le localisme n’est pas la seule explication à la démarche de la CLS. « En faisant du lait UHT, on peut mieux valoriser notre production », rappelle François Cornuau. Aujourd’hui, le prix de base payé aux éleveurs de la CLS est de 340 €/1000 L ; grâce aux majorations, il tourne en moyenne autour des 350 €/1000 L. Un prix partagé entre celui du beurre, assez stable, et celui beaucoup plus variable du petit lait. « Quand on faisait des produits industriels, on dépendait des cours mondiaux », rappelle Jean-Claude Sarraud. La brique d’un litre de lait UHT, vendue 0,99 € au consommateur, « assure une régulation du prix des producteurs », affirme Laurent Galliot.
Pour réussir cette valorisation, la coopérative va jouer sur son image de marque. L’emballage de la brique met donc en avant le cahier des charges sans OGM, avec 80 % de l’alimentation produite sur l’exploitation, et fait le lien avec les autres produits de la CLS, beurres comme fromages. Un bon support de promotion, qui devrait se décliner dès l’an prochain dans une version lait de chèvre.

 

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