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Une année de consolidation pour les CUMA

À l’occasion de son assemblée générale, le 14 mars à Merpins, la fédération des CUMA des Charentes est revenu en détail sur le soutien qu’elle apporte à ces structures.

Le président Jean-Yves Verhaegen.
Le président Jean-Yves Verhaegen.
© A.V.

L’assemblée générale de la fédération des CUMA des Charentes a été l’occasion de revenir l’actualité de la structure. Le réseau des CUMA exerce dans un climat national changeant, malgré des avancées notamment sur la législation e matière de subventions. « Les négociations pour la mise en place de la PAC post 2 020 ont démarré. Le réseau CUMA interpelle l’État et les Régions sur l’agriculture de groupe qui peut répondre aux évolutions nécessaires de l’agriculture, que ce soit d’un point de vue des pratiques culturales, que d’un point de vue économique », a rappelé le président Jean-Yves Verhaegen. Sur le plan régional, il a indiqué qu’il avait s’agit d’une année de consolidation pour la structure, avec un renforcement des partenariats. Elle a répondu à quatre appels à projet dont le programme AITA (accompagnement à l’installation et transmission de l’agriculture) pour fiancer ses interventions auprès des futurs exploitants.
Parmi les points à surveiller, le PCAE est sous les feux des projecteurs. D’abord parce que les demandes de subvention ne sont pas toujours réalisées de la bonne manière pour les agriculteurs, qui s’exposent à de mauvaises surprises. Nicolas Figeac, animateur, rappelle que « toutes les filières sont représentées pour l’achat de matériel. Le renouvellement n’est pas éligible et il faut être patient. Il ne faut pas signer de commandes trop tôt. À la fin, on nous demande les relevés bancaires pour justifier la transaction. Les dates sont vérifiées. Deux dossiers ont été retoqués l’an dernier. Un pour un paiement effectué trois jours avant le dépôt du dossier. Une fois le dossier déposé, il faut compter un an pour déposer le paiement et le retour intervient six mois après. »
Le président Jean-Yves Verhaegen s’inquiète de l’éligibilité. « Pour bénéficier d’un PCAE, il faudrait installer cinq jeunes. Il faut être très optimiste pour en avoir cinq en même temps dans une CUMA. Ou créer une CUMA par département. Ce fonctionnement n’est pas logique et pousse au surinvestissement ».
L’assemblée générale a également été l’occasion de confirmer le maintien du dispositif DINA Cuma qui remplaçait les prêts bonifiés. « L’enveloppe régionale est maintenue pour 2019 ce qui nous permet de continuer à vous proposer des diagnostics. N’hésitez pas à revenir vers vos animateurs », a indiqué Patrick Belluteau. Il a également rappelé que le DINA se décompose en deux volets : une aide à un conseil stratégique sous forme de diagnostic et une aide à la mise en place de hangar pour les CUMA ayant bénéficié du diagnostic, avec un financement à hauteur de 20 % maximum.
Alexandre Veschini

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