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Un travail collectif, une réponse de proximité

Après le Covid et la crise énergétique, Matthieu Desmarets, désigné en 2020 « conseiller départemental de sortie de crise »  est aux côtés des commerçants touchés par les violences urbaines de ces derniers jours. Il incarne la porte d’entrée de tous les dispositifs publics des aides aux entreprises en difficulté.

Après les crises sanitaire et énergétique, Matthieu Desmarest conseille, oriente et accompagne les commerçants touchés par les violences urbaines.
© Marine Nauleau
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Depuis mars 2020, quelles sont vos missions ?

J’ai été chargé d’être le relais local unique, représentant des finances publiques pour accompagner et soutenir les entreprises en difficultés. Elles ont été touchées par la crise sanitaire et il s’agissait là de répondre à leurs besoins immédiats sur leurs dettes fiscales et sociales ou encore les demandes d’activités partielles. Il y a eu ensuite la crise énergétique. Et cette fois, il s’agissait d’informer sur les dispositifs d’amortisseurs et de boucliers tarifaires. Il fallait s’assurer que les entreprises qui ne pouvaient pas bénéficier du bouclier avaient la bonne information pour déclencher l’amortisseur tarifaire auprès de leurs fournisseurs.

Aujourd’hui, sur la question énergétique, j’interviens encore mais de façon beaucoup plus marginale. Vous êtes joignable par téléphone ou mail. La proximité fonctionne bien ?

C’est certain qu’il y a une attente de proximité et de contacts personnalisés. En 2022, nous enregistrons 130 contacts téléphoniques, et, depuis le début 2023, nous en sommes déjà à 130 échanges directs. La crise sanitaire nous a appris qu’on peut accentuer le travail collectif entre tous les services de l’État, des finances, de l’emploi et de l’intérieur, dans la proximité, tout en préservant les secrets fiscal et bancaire notamment, qui sont indispensables. Je crois modestement que nous avons réussi à le démontrer aux dirigeants des entreprises et que cela nous a fait gagner en confiance auprès d’eux sur les dispositifs mis en place et sur la réactivité des services de l’État.

Face aux violences urbaines, l’activité économique a été impactée. C’est une crise de plus ?

Cela entre dans le cadre du soutien aux entreprises en difficulté. Il y a des solutions à trouver au cas par cas, en fonction du degré d’impact des violences sur les commerces de Poitiers et Châtellerault. Mais en effet nous intervenons encore car il y a une sorte de sidération de la part des commerçants touchés par les actes de vandalisme, les vols et les incendies. Une incompréhension aussi et la volonté de trouver des réponses rapides car leur activité économique est touchée. Avec le préfet et le sous-préfet, nous avons réuni ces commerçants. Ils sont une dizaine à Châtellerault et une cinquantaine à Poitiers. Nous leur avons expliqué les démarches à entreprendre. La première étape était de porter plainte. Ils l’avaient tous fait et ils sont dans la deuxième étape, celle des expertises des assurances. Il y a forcément des craintes. Certaines sont assurées pour la perte de chiffres d’affaires et d’autres non. Notre rôle est de leur donner des pistes de soutien d’urgence. Le recours à nos services permet d’engager la bienveillance des services sociaux et fiscaux, et enfin nous avons pu déclencher en 24 à 72h des dispositifs d’activités partielles.

Les agriculteurs aussi peuvent faire appel à vous et c’est peut-être moins connu ?

Tout à fait. Nous nous adressons à tous les acteurs économiques en difficulté et nous pouvons traiter des dossiers de dettes fiscales et sociales et anticiper des difficultés ponctuelles de trésorerie. Il faut nous alerter au plus tôt.

Matthieu Desmarest est joignable au 06 16 71 01 71 ou par mail à sortiedecrise86@dgfip.finances.gouv.fr

 

Apesa 86 à l’écoute des commerçants

Les émeutes qui se sont produites il y a deux semaines, ont sans conteste des impacts économiques pour les commerçants dont les magasins ont fait l’objet de dégradations. Martine Jammet, la présidente d’Aide psychologique aux entrepreneurs en souffrance aigüe (Apesa 86), fait savoir que son association est à l’écoute des dirigeants  qui se sentent en situation de détresse, et qui souhaiteraient un soutien psychologique.                            

Demande de rendez-vous à : contact86@apesa-france.com

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