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Un site de la Trézence plus vert dans 30 ans

Il fut envisagé un temps, dans les années 1980, d'y construire une retenue d'eau. À présent, ces terres pourraient connaître une nouvelle vocation.

Comparaison de cartes : la première la situation en 2017, la seconde projetée dans dix ans, la troisième dans 20 ans. En jaune, les cultures, en vert les prairies.
Comparaison de cartes : la première la situation en 2017, la seconde projetée dans dix ans, la troisième dans 20 ans. En jaune, les cultures, en vert les prairies.
© DR

Lionel Quillet l'avait annoncé, rêvé. Il l'a fait. Après le bilan complet des espaces naturels sensibles dont le Conseil départemental est le propriétaire au fil des décennies, il souhaitait qu'ils soient pris en charge par des acteurs « locaux » pour être gérés, animés, mis en avant. Long et patient travail de concertation et d'inventaire, mais qui devrait donner à cette politique départemental un nouvel élan. Reste que certains sites ont une ''gestion directe'' du Conseil départemental. C'est le cas des terres qui avaient été acquises en vue de la possible construction d'une retenue des eaux de la Trézence dans les années 1980. Mais d'imbroglios juridiques en manque de volonté politique, le site était entré dans un lent sommeil, même si certains hectares étaient exploités par les agriculteurs des villages avoisinants. Lionel Quillet, Caroline Aloé et Françoise de Roffignac ont présenté, il y a une semaine, un nouveau plan de gestion. En janvier 2017, avec l'aide de l'Agence Adour-Garonne, un cabinet, GERECO, a établi une stratégie pour ''gérer'' le fonctionnement hydrologique du site, porter un regard sur l'environnement, l'agriculture qui pourrait y être développée ou encouragée et les possibles « usages de loisirs ou d'habitations ». C'en est fini d'un site « en devenir », pour ne pas dire à l'abandon. Le diagnostic du site a été entrepris en février 2017 et ses conclusions connues en mars 2018. Le 17 septembre, tout cela était dévoilé lors d'une réunion qui suivait un « comité de pilotage ». Cette « stratégie » est passée par une dizaine de réunion-ateliers pour « faire émerger les projets et les actions à mettre en place », auxquels s'ajoutent des réunions agricoles, des comités de pilotage, et sept réunions d'attributions des terres agricoles. Un poste a même été créé pour assurer le suivi de tout cela. Cette « stratégie de mise en valeur » est assortie d'une enveloppe de 4 MEUR sur 10 ans. 3 MEUR seront d'ores et déjà débloqués dans le budget 2019. L'objectif est d'atteindre sur le site 100 ha de prairies d'ici 2029, 200 ha en 2039. Cela suppose d'acquérir pour le département 185 ha.

Imaginer un devenir pour ce territoire

Cette « co-construction » voulue par le Département a conduit à écrire une « feuille de route » pour la prochaine décennie : 11 enjeux, 13 objectifs, 32 objectifs opérationnels. Au rang des opérations, la gestion des espèces et des habitats, la restauration des milieux, des actions agricoles, la valorisation et des aménagements, des études, des inventaires... Le tout coordonné par une comité technique, des groupes de travail (transversal, agriculture, biodiversité, eau, usages) et un animateur du site, mais aussi par le comité de pilotage et la commission d'attribution des terres. L'objectif est d'acquérir des hectares sur la majorité du site pour faciliter la mise en place du plan de gestion. 117 ha dans un premier temps, plutôt dans « la passée pourrie », une zone humide et quelques coteaux calcaires. 66 ha dans une second temps de boisements, de prairies, de cultures et de fourrés. « Nous aurons aussi une recherche d'une contractualisation sur les propriétés privées. » Quatre zones de préemption pourraient aussi être mis en place. L'idée est que dans 30 ans soient sur place plus de surfaces de prairies (notamment dans la cuvette du marais de Landes autour des 80 ha), plus de zones naturelles (80 ha de la passée pourrie) et l'instauration de bandes végétales naturelles (19 kms).
La réunion publique à Saint Loup a présenté le projet de ce territoire, mais a aussi permis à ses habitants de dire leur « connaissance » empirique de ce milieu et reformuler des questions et des interrogations.

 

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