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Charolais
Un ring abrité pour la station d’élevage charolais de Bressuire

Juste avant la vente de printemps à la station d’élevage charolais de Bressuire, le bâtiment abritant un ring de vente aux enchères était inauguré en présence d’Albert Merlet, président de Charolais France.

Un nouvel outil vient d’être mis à la disposition des éleveurs de charolais. Un bâtiment d’élevage modulable pour installer un ring de vente aux enchères a été inauguré le 26 février, à la station d’élevage charolais des Sicaudières, à Bressuire.
Lors de cette 14e vente qui s’est déroulée en présence de nombreux éleveurs, acheteurs potentiels ou curieux, seulement 17 des 38 veaux de cette bande ont trouvé preneur, alors que jusqu’à 70% des veaux ont trouvé preneur, lors de précédentes ventes. Petite déception donc du côté des organisateurs et en particulier d’Arnaud Oble, directeur de la station. Pour lui, les explications sont simples : la crise dans ce secteur de l’élevage mais aussi les contraintes sanitaires liées à la FCO.
Pourtant l’EARL Mallet ne se plaindra pas de cette première vente de l’année. Son reproducteur conseillé « vêlage facile », Camélia, a été acheté 3 050 euros. Les seize autres jeunes taureaux ont été acquis entre 2 200 euros valeur de mise à prix et 2800 euros.
La conception du bâtiment qui abrite le ring de vente aux enchères est une première. La ventilation latérale est doublée de 3 sorties d’air sur chaque pente du toit. Les 51 000 euros nécessaires à sa réalisation ont été répartis entre le conseil régional et le conseil général (26% chacun), le syndicat charolais (17%), le constructeur (12%) et le lycée (19%) qui en fait aussi un outil pédagogique.
« Cela fait longtemps qu’on pensait à cette réalisation », se félicite le président de la station Eric Fuseau,
« l’homme qui a pensé cet outil », selon Albert Merlet, président de Charolais France. D’autant que sur les 7 stations charolaises en France, elle est la seule dans l’Ouest.
« Elle était indispensable pour la promotion d’une race qui se porte très bien et qui fait envie à beaucoup d’éleveurs français et étrangers », poursuit le président deux-sèvrien. Mais il déplore lui aussi les freins à son expansion pour des raisons sanitaires, en particulier à l’exportation.
Depuis son ouverture en 2001, la station a vu défiler 500 taureaux présentant toutes les garanties sanitaires et répartis en 14 bandes, dont 300 qui ont été vendus au profit de la diffusion du progrès génétique dans les élevages de la région. Ils sont nés dans 140 élevages répartis dans 17 départements.
Ces veaux sont élevés « en conduite standard » : même durée d’engraissement, même régime alimentaire, mêmes contrôles en station... « Les différences à la sortie proviennent de leurs performances génétiques », explique Philippe Baribault, chargé du suivi des stations d’évaluation à l’Institut de l’élevage. Sur les 1 500 veaux nés dans la période correspondant à une vente comme celle de ce printemps, dans l’Ouest et le Centre-Ouest, il en a sélectionné 250 à 300. Ces meilleurs veaux de la race sont nés de parents caractérisés « par les vêlage faciles, biens allaités par la mère et répondants aux besoins de la filière », soulignait-il.

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