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Un plan de relance régional de 5M€ pour la filière viticole

La Région vient de présenter son plan de relance afin de renforcer le soutien à la filière viticole régionale. Un plan qui est dans la continuité de NéoTerra et VitiREV.

Selon Bernard Farges (CIVB), « ce plan donne un signal, une orientation ».
Selon Bernard Farges (CIVB), « ce plan donne un signal, une orientation ».
© AC

Bordeaux, Cognac, mais aussi Haut-Poitou, Armagnac ou Jurançon : en Nouvelle-Aquitaine, la viticulture est un sujet d’importance. Avec 216 000 ha de vigne (soit 29 % de la surface nationale), la région est au 2ème rang français derrière l’Occitanie en volume, et la première pour les vins en AOC. La filière regroupe en tout 13 000 exploitations et plus de la moitié des salariés agricoles permanents de la région. Mais le secteur a connu ces dernières années quelques difficultés, notamment dans le vignoble bordelais où la crise sanitaire n’a fait qu’accentuer les difficultés structurelles. La Région Nouvelle-Aquitaine a donc décidé de proposer un plan de relance afin de soutenir ce secteur avec une enveloppe de 5 M€ sur trois ans. « Ce plan a été co-construit avec la filière viticole. Il est en adéquation avec Néo Terra et du programme VitiREV », annonce Lydia Héraud, conseillère régionale déléguée à la viticulture et aux spiritueux lors de la présentation du plan de relance. Cette contribution financière s’ajoute aux 6 M€ de la filière viticole, soit 11 M€ en tout. Concrètement, sur les 5 M€, 4 M€ seront dédiés à la commercialisation et 1 M € pour le renforcement des aides structurelles. Des actions jugées « fortes » par Bernard Farges, président du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux, qui souligne que « ce plan donne un signal, une orientation. »

Soutien à la commercialisation

Pour le premier volet, un appel à projets a été lancé en juillet. 63 projets ont été reçus. Des nouveaux appels à projet seront réitérés en 2021 et 2020. L’objectif est de financer quatre types d’actions : animations en points de vente et dégustation ; mise en avant et visibilité en point de vente ; accueil et voyage de prospection commerciale ; salons clients. L’aide est de 30 % pour des frais liés à une présence sur salon et de 40 % pour les autres opérations. « Le plancher des dépenses est de 50 000 € HT et le plafond à
375 000 € » précise Lydia Héraud. L’AANA (agence nationale de l’alimentation Nouvelle-Aquitaine) accompagne les petites entreprises pour la vente directe, notamment pour les marchés locaux, les circuits-courts. Afin d’aider les entreprises souhaitant participer aux salons Prowein et Wine Paris, un stand collectif est coordonné par l’AANA avec un engagement de la Région, à hauteur de 250 000 €.

Des actions structurelles

Sur ce volet-là, il s’agit « d’accompagner les entreprises vers des certifications environnementales (HVE, bio) », « de massifier l’accompagnement technique ». Il faut comprendre aussi être plus en adéquation avec les attentes des consommateurs afin de regagner des parts de marchés aussi bien dans l’Hexagone qu’à l’étranger.

 

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