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Bovins lait
Un parcellaire cohérent pour des performances valorisées

Le morcellement des exploitations bovines laitières a des impacts négatifs sur la gestion de l'exploitation. Les échanges de parcelles, possibles même pour les bailleurs, peuvent permettre de ramener de la cohérence pour de meilleures performances.

En moyenne, le fait d'être en bio entraîne une augmentation de 25 ares pâturés par vache laitière.
En moyenne, le fait d'être en bio entraîne une augmentation de 25 ares pâturés par vache laitière.
© SNGTV

Avec la baisse du nombre d'élevages laitiers, le parcellaire tend à se morceler et à impacter la gestion de l'exploitation, la rendant parfois moins performante. Par exemple, pour une parcelle de 10 ha de maïs à 10 km de l'exploitation, l'agriculteur passe 43 heures à la cultiver et 67 heures sur la route. Un éclatement des terres subi par environ un tiers des éleveurs en France. " Ils ont tout intérêt à avoir les parcelles les plus regroupées possibles autour de la salle de traite ", souligne Brendan Godoc, chargé d'études systèmes fourragers à l'Idèle. Les atouts sont économiques (plus de pâturage, moins de charges de mécanisation, accès aux cahiers de charges AOP ou label) mais aussi techniques (meilleure surveillance de l'herbe et gestion des cultures, accès à l'eau simplifié, meilleure répartition des déjections...).

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