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Un jardin d’hiver pour protéger les canards de la grippe aviaire

En cas de risque élevé d’influenza aviaire, les canards à l’engraissement devront être confinés. Ils auront seulement accès à un auvent jouxtant le bâtiment principal. Des travaux et des coûts, comme en témoigne Jean-Baptiste Rotureau.

Michel Fruchet, directeur de Val de Sèvre, et Jean-Baptiste Rotureau, éleveur, dans le nouveau 
bâtiment qui répond aux exigences de protection contre le virus de la grippe aviaire.
Michel Fruchet, directeur de Val de Sèvre, et Jean-Baptiste Rotureau, éleveur, dans le nouveau
bâtiment qui répond aux exigences de protection contre le virus de la grippe aviaire.
© G.R.

Véritable fléau pour les élevages, la grippe aviaire a conduit les pouvoirs publics à prendre des mesures de protection des élevages. Jean-Baptiste Rotureau, à Nueil-les-Aubiers, se voit contraint de respecter la réglementation, comme tous les adhérents de Val de Sèvre, le leader régional du foie gras. Installé depuis 2003, il est à la fois prégaveur de 63 000 canards par an dans deux bâtiments et gaveur avec 1 240 places, en plus de son troupeau de 30 vaches allaitantes.
Depuis 2016, les éleveurs doivent travailler en bande unique avec sas sanitaire que la coopérative avait anticipé dès 2008. Les bandes uniques sont devenues systématiques « pour faire de réels vides sanitaires ». Ils sont fixés à trois semaines entre le départ d’une bande et l’arrivée de l’autre, avec désinfection dans les quatorze premiers jours. Sur un même site, les vides sanitaires se font simultanément, comme chez Jean-Baptiste.
« À Val de Sèvre, l’ADN du prêt à gaver, c’est le plein-air. Et pour cela, on fait du bâtiment ! », s’amuse Michel Fruchet, le directeur de la coopérative.

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