Un drone pour prendre de la hauteur sur son élevage
S'il ne remplace pas les visites de terrain auprès des troupeaux, le drone peut apporter des services à l'éleveur : surveillance, détection de problèmes, recherche d'animal perdu, lutte contre la prédation...


C'est un troisième œil pour l'éleveur. L'utilisation d'un drone en élevage peut faire gagner du temps et de l'argent ! Si faire voler un "aéronef sans pilote", selon l'expression technique consacrée, est une pratique assez simple, elle s'avère très réglementée. "On ne survole pas l'espace public (autoroute, voie TGV, ligne électrique, site industriel, centrale nucléaire, aérodrome...)", présente Adrien Lebreton, chargé d'études au sein du Service "capteurs-équipements-bâtiments" de l'Institut de l'Élevage. Il s'exprimait dans le cadre d'une journée organisée par l'Idele, le 10 avril sur le site du Ciirpo (Centre interrégional d'information et de recherche en production ovine) en Haute-Vienne. "L'altitude maximale de 120 mètres doit être respectée pour ne pas enfreindre l'espace aérien. Il obéit aux règles de l'aviation civile et doit respecter les usagers du ciel : les secours, l'armée, les parapentistes... et aussi les oiseaux !