Aller au contenu principal

Bonus réparation : un coup de pouce financier pour faire réparer

Pour lutter contre l'obsolescence programmée, le gouvernement a lancé le " bonus réparation " en décembre 2022. Cela se traduit par une remise sur la réparation de certains matériels. Le dispositif a été élargi fin 2023, avec des matériels de jardinage et bricolage notamment. 

Dans la section bricolage, seuls deux outils sont éligibles au bonus réparation : les tondeuses thermiques à conducteur marchand et les tondeuses autoportées. Le robot de tonte devrait rejoindre cette petite liste d'ici quelques mois.
Dans la section bricolage, seuls deux outils sont éligibles au bonus réparation : les tondeuses thermiques à conducteur marchand et les tondeuses autoportées. Le robot de tonte devrait rejoindre cette petite liste d'ici quelques mois.
© Espace Emeraude

Lorsqu'on entre dans le magasin Espace Émeraude à Échiré, une petite affiche sur la porte d'entrée signale discrètement la possibilité de faire appel au dispositif " bonus réparation ". On en retrouve également à l'entrée de l'atelier, mais force est de constater que peu de consommateurs font pour l'instant appel à cette possibilité.

Lancé fin 2022 par le gouvernement, ce bonus était destiné à l'origine à la réparation d'appareils électroménagers. Sa déclinaison pour des appareils de bricolage et jardin vient d'arriver il y a quelques semaines. "Cela ne fonctionne pas auprès de nos clients, car ils n'ont pas forcément connaissance de son existence et que les tondeuses sont encore dans les garages. Il faudrait une campagne nationale importante pour les en informer car sur le principe, c'est un outil très intéressant", assure Jérôme Humler, le responsable du magasin de bricolage et outillage.

Une aide de 30 ou 50 €

Dans la catégorie bricolage et jardinage thermique, deux machines sont concernées : les tondeuses thermiques à conducteur marchand et les tondeuses autoportées. Pour les premières, le coup de pouce est de 30 € pour un montant de réparation supérieur à 150 €. Il est de 50 € à partir de 200 € pour les autoportées. Des sommes loin d'être dérisoires pour le responsable, surtout pour des matériels qui peuvent parfois atteindre les quatre chiffres.

Il précise toutefois que l'aide ne s'applique pas à l'entretien des machines et que plusieurs conditions doivent être respectées : le matériel ne doit pas être couvert par une assurance, être en dehors d'une garantie légale ou commerciale, et disposer d'un numéro d'identification ou d'une plaque signalétique.

Enregistrer son appareil

Pour bénéficier du bonus réparation, les consommateurs doivent enregistrer leur machine sur la plateforme dédiée (https://reparermonabj.bonusrepar.fr/) et choisir un réparateur agréé. Il n'y en a que deux pour l'instant en Deux-Sèvres : Espace Émeraude (à Échiré et Nueil-les-Aubiers), ainsi qu'Equip Jardin, à Azay-le-Brûlé.

Pour tous ceux qui n'ont pas anticipé la démarche, un QR code est disponible en magasin. L'enseigne récupère ensuite le dossier sur un espace dédié et se fait rembourser "en deux clics" par l'État, alors qu'elle a appliqué directement la remise sur la facture du client.

Un dispositif renforcé

Depuis le 1er janvier, le bonus réparation s'est enrichi de 24 nouvelles références (four, sèche-cheveux, ordinateur...) et 26 ont vu leurs montants revalorisés. Si les demandes en électroménager sont en hausse en Deux-Sèvres auprès des entreprises labellisées, cela reste calme dans le bricolage.

 

 

Mais Espace Émeraude anticipe déjà les besoins, une fois le dispositif connu des clients et la liste des matériels élargie (les robots de tonte devraient être éligibles prochainement). "C'est un véritable engagement pour nous car nos ateliers sont déjà saturés. Nous n'arrivons pas à recruter, les compétences manquent, explique Jean-Marc Hupé, le directeur général d'Espace Émeraude. Toutefois, nos clients intègrent de plus en plus des critères environnementaux et sociétaux dans leurs décisions d'achat. L'économie actuelle doit donc aligner ses réponses sur ces préoccupations, en veillant à ce que les coûts de réparation d'un produit ne dépassent pas 30 % du prix d'un article neuf".

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Roxane et Abdarrahman Wadih dans le food-truck : "Chez Wadih cheese naan".
Un food-truck aux saveurs indiennes débarque à Barbezieux
Abdarrahman Wadih lance son food-truck de naans, une spécialité de pain indien, à Barbezieux. Ouverture prévue le 13 mai.
Vendredi dernier, Hervé Jacquelin constatait que le niveau du Salleron était plutôt haut.
Hmuc : des objectifs inatteignables ?
Si l'étude Hmuc de la Creuse était appliquée, plusieurs rivières de la Vienne auraient déjà été en alerte. C'est le cas du…
Pascal Béhar et Flore Marquis commercialisent leur système sur internet et lors de salons spécialisés.
Faire le plein de bocaux sous vide
Elle cherchait un outil pour conserver les produits alimentaires. Il travaillait dans le monde de la cuisine et a une âme d'…
Un collectif s'est constitué pour faire une offre de rachat de la Ferme de la Combe.
Adriers : une vente d'exploitation controversée

Membres de la Confédération Paysanne 86, adhérents de l'association des Prés survoltés, élus et particuliers : ils…

Grâce aux parts prises dans la société, l'exploitant percevra des intérêts et dividendes pendant toute la durée de l'engagement, qui court sur 30 ans. Une façon de créer un complément de retraite issu des énergies renouvelables.
Une société pour partager la valeur du photovoltaïque

La Fnsea 79 poursuit son programme d'accompagnement des agriculteurs au photovoltaïque. Une société dédiée est en cours de…

Christophe LIMOGES, élu Président du Syndicat des Laiteries Charentes-Poitou

Mardi 9 avril, le conseil d'administration du Syndicat des laiteries Charentes-Poitou s'est réuni et a…

Publicité