Aller au contenu principal

TSE déploie ses offres dans la Vienne

Créée en 2016, TSE compte aujourd'hui une centaine de projets agrivoltaïques en France. Dans la Vienne, la friche des Fonderies à Ingrandes va être équipée de panneaux, et plusieurs projets vont aussi sortir de terre chez des agriculteurs.

Les ombrières peuvent être disposés sur des parcelles de grandes cultures et inclinées, pour permettre le passage des engins agricoles. 
Les ombrières peuvent être disposés sur des parcelles de grandes cultures et inclinées, pour permettre le passage des engins agricoles. 
© TSE

Si la production d'énergies renouvelables est une obligation liée à la loi Énergie Climat, afin d'atteindre d'ici 2050 une "neutralité carbone", elle peut aussi représenter un moyen de conforter des exploitations agricoles. Et c'est justement ce que propose TSE. Présente sur toute la France, avec 8 agences, dont une à La Rochelle ( les nouveaux locaux ont été inaugurés il y a quelques jours), l'entreprise est un acteur important de l'énergie solaire. "Nous travaillons à 95% sur de l'installation d'agrivoltaïsme et à 5% pour des panneaux sur des friches" explique Claude Tholance, responsable des relations territoriales à l'agence TSE de La Rochelle.

Dans la Vienne, la société travaille actuellement sur les 50 hectares des anciennes Fonderies du Poitou, qui comprend deux sites, (l'ex-usine à Ingrandes et la partie d'enfouissement à Oyré), qui vont être équipés en panneaux, d'ici 2028. Un poste source va y être installé, ce qui va permettre de déployer d'autres projets. "Nous revendrons aussi l'électricité aux entreprises des alentours". Si c'est bien TSE qui réalise l'investissement pour ces panneaux, les exploite et en assure l'entretien, elle n'est pas pour autant propriétaire et versera donc un loyer. C'est ce même montage financier que l'entreprise propose aux agriculteurs pour de l'agrivoltaïsme. L'agriculteur reste propriétaire et/ ou locataire de ses terres, et TSE y installe à ses frais des panneaux avec des financements qui émanent de différents partenaires ( la Banque  des Territoires, le Crédit Agricole, le Crédit Mutuel, BPI France, Eurasea) ; les entretien et vend l'électricité. Un bail emphytéotique de 40 ans est signé avec l'exploitant ( et/ou le propriétaire des terres s'il est différent), ce qui lui permet de recevoir un loyer, autour de 4 000 € le mégawatt. En cas de transmission de l'entreprise, le bail suit. Dans la Vienne, plusieurs projets sont en cours, dont un élevage à Sérigny, pour lequel un permis de construire a déjà été obtenu. D'autres sont en cours d'instruction. Et puisqu'il s'agit d'agrivoltaïsme, c'est bien sur des terres exploitées, et qui doivent le rester, comme le prévoit la législation, que ces panneaux vont être installés. TSE dispose de plusieurs types d'équipements: canopée adaptée aux grandes cultures, ombrière de culture ou d'élevage, mais aussi jachère solaire. "Nos projets se font en général sur des parcelles de 10 à 20 ha, pour des productions autour de 5 à 7MW." Ce sont des panneaux équipés de trackeurs, qui suivent la course du soleil, et qui peuvent aussi être inclinés pour permettre le passage d'engins agricoles. "Dans tous les cas, c'est nous qui gérons le mouvement de ces panneaux à la demande de l'exploitation" précise Vincent Loiseau, référent agricole chez TSE. "Les parcelles sont également grillagées, et selon les parcelles, nous implantons des haies ou des arbres, pour une meilleure intégration paysagère". Au terme des 40 ans du bail, un renouvellement pourra être envisagé, mais TSE a d'ores et déjà prévu et budgété le démontage. Côté matières premières, les panneaux actuellement installés par TSE sont à 95% d'origine chinoise, mais cette part devrait diminuer d'ici 2028.  "Nous sommes en train de construire, avec plusieurs investisseurs, l'usine Holosolys à Sarreguemines, en Moselle" précise Claude Tholance. L'entreprise s'adresse aussi directement aux collectivités, comme elle le fera lors du prochain salon des maires, à Paris, fin novembre. 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Une centaine d'agriculteurs sont mobilisé depuis 8h ce matin.
Les irrigants bloquent le Futuroscope et pensent que "le mouvement va se durcir"

Depuis 8h ce matin, et à l'appel de l'Adiv, de la Chambre d'agriculture, de la FNSEA, les JA et la CR de la Vienne, des…

Eric Dion se demande s'il va garder ses trois enrouleurs.
Aslonnes : l’éleveur Éric Dion privé d’eau pour 2026

Avec une baisse de plus de 70 % de ses autorisations de prélèvement, Eric Dion, éleveur porcin à Aslonnes devra acheter du…

Dominique Pain et Fabrice Hairault.
Les Abattoirs de Couhé en lieu de culture

Transformer une friche industrielle en lieu de concert, de diffusion de films et plus généralement de rencontres conviviales…

L'équipe organisatrice était en réunion cette semaine. Objectif: s'adapter avec optimisme à l'actualité.
La Ferme s'Invite sera une belle fête... sans les bovins

Sur l'affiche de la Ferme s'Invite, la race Limousine est à l'honneur. Mais les bovins ne seront finalement pas présents les 7…

Les nouveaux locaux de la ressourcerie à Lavausseau vont permettre de vider ceux de Latillé pour d'autres usages.
Bientôt une nouvelle ressourcerie à Lavausseau
Elles sont dans l'air du temps où l'économie circulaire est devenue presque vitale. Dans les ressourceries, on répare et on remet…
Éric Forin, Directeur général de Terrena, Olivier Chaillou, Président de Terrena, Bernard Guillard, Président d'Agrial et Julien Heillaut, Directeur général d'Agrial.
Fusion Terrena-Agrial : les agriculteurs de la Vienne entre espoirs et inquiétudes

Le projet de rapprochement entre les deux géants coopératifs Terrena et Agrial, annoncé le 22 septembre, ferait naître le…

Publicité