Traitements phyto : l'agrément est normal
La Fédération nationale des entrepreneurs des territoires (FNEDT) s'inquiète de la réalisation de plus en plus fréquente de prestations de service en application de produits phytopharmaceutiques sans agrément. Explications avec son président, Philippe Largeau.
La Fédération nationale des entrepreneurs des territoires (FNEDT) s'inquiète de la réalisation de plus en plus fréquente de prestations de service en application de produits phytopharmaceutiques sans agrément. Explications avec son président, Philippe Largeau.


Dans un récent communiqué de votre fédération, vous alertez sur le fait que la réglementation sur l'application des produits phytos par les entreprises "est en train de sombrer ". Qu'est-ce qui pose problème ?
L'État a demandé en 2012 que nos entreprises, en tant qu'applicateurs de produits phytosanitaires chez des tiers, proposent des prestations qui répondent à un cadre légal au nom de la traçabilité. Nos entreprises doivent donc être certifiées grâce à un agrément. Ça signifie pour nous la réalisation d'un audit. C'est aussi un investissement humain, et un investissement financier, parce que ça coûte de l'argent. Ça signifie aussi qu'on doit accepter des contrôles qui peuvent être à tout moment, plusieurs fois dans l'année.