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Terrena, un bilan consolidé et une marque

La bonne santé financière de Terrena lui permet de porter à grande échelle son projet stratégique autour de la marque Nouvelle Agriculture.

Maxime Vandoni, directeur général et Hubert Garaud, président de Terrena, ont présenté des chiffres 2014 qui « consolident la trésorerie de la coopérative et permettent d’accélérer le déploiement de sa stratégie ».
Maxime Vandoni, directeur général et Hubert Garaud, président de Terrena, ont présenté des chiffres 2014 qui « consolident la trésorerie de la coopérative et permettent d’accélérer le déploiement de sa stratégie ».
© N.C.

C’est à Ancenis, au siège social de la coopérative agricole que l’équipe de direction a annoncé les bons résultats du groupe à la presse. Le résultat net s’élève à 22,1 millions d’euros en 2014 et progresse de 32,6 % sur un an. Le directeur général, Maxime Vandoni, rappelle que : « l’objectif de 2014 était de consolider nos résultats pour s’assurer une crédibilité économique qui ne freine pas nos ambitions. C’est fait ». De bons chiffres, dont une partie des bénéfices sera reversée aux adhérents lors de l’assemblée générale en mai prochain.

Orienter les investissements
« Le conseil d’administration soumettra au vote la distribution de 3,9 millions d’euros aux adhérents », explique Hubert Garaud, président de Terrena. À noter une augmentation sensible du pourcentage (près de 5 %) remis aux agriculteurs. « Un montant global auquel s’ajoutent les ristournes et un accompagnement pour l’investissement et la modernisation des élevages via des cautions et des aides spécifiques », précise le président. Si la coopérative investit massivement pour développer ou redresser (pôle produits carnés) ses différents segments, l’ensemble de ses investissements converge vers une stratégie globale. À l’initiative de
la démarche “Nouvelle Agriculture”, Terrena souhaite proposer « un modèle de production
agricole innovant permettant de rétablir un lien, le plus direct possible, entre le producteur et le consommateur ». Le groupe a injecté, depuis 2008, plus de 20 millions d’euros pour améliorer la traçabilité, la qualité et le rapport qualité-prix de ses productions. « L’agriculture française est reconnue dans le monde pour sa qualité (bon et sain). Il existe un marché potentiel de taille critique pour un nouveau segment positionné entre le conventionnel et le bio », assure le directeur général de la coopérative. Le dernier salon de l’agriculture a permis à Terrena de signer des contrats, avec Système U et Auchan, qui promeuvent cette démarche. Certains produits, porcs, lapins et farine, sont commercialisés sous l’appellation “Nouvelle Agriculture”.
Des négociations sont en cours pour démocratiser la marque dans l’ensemble des pôles du groupe. La fusion avec Val Nantais (mai 2014) permettra d’élargir le concept aux légumes, avant peut-être d’impliquer Laïta, dont Terrena est actionnaire minoritaire, dans
la démarche. « Notre objectif, c’est de vendre 50 % de nos produits de grande consommation sous la marque “Nouvelle Agriculture”, soit 800 millions à 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires d’ici à dix ans », précise Maxime Vandoni.
Côté investissement, Terrena a l’intention de consacrer 100 millions d’euros sur trois ans à l’amélioration de la performance sur les sites d’Élivia (viande). Comme pour la viande bovine, la coopérative prévoit un plan d’investissement ambitieux de 80 millions d’euros sur trois ans pour la volaille. Une restructuration est par ailleurs en cours de finalisation, avec la fermeture du site de Luché-Pringé (72). À ceux qui verraient Terrena lorgner Père Dodu (Doux), le président répond : « nous avons les Fermiers d’Ancenis, des marques régionales et St Sever avec Fermiers du Sud-Ouest. Nous n’avons pas besoin de marque supplémentaire, sauf à développer la “Nouvelle Agriculture” sur la volaille ».

Les Terrénales 28 et 29 mai
Pour sa seconde édition, Les Terrenales s’installeront à Saint-Martin du Fouilloux (49). Plus de
10 000 professionnels sont attendus pour découvrir 110 innovations basées sur l’agriculture écologiquement intensive. « Cet évènement est un moteur qui permet de fédérer et de donner des perspectives au monde agricole. Les jeunes sont très ouverts à ce type de démarche qui va dans le sens du renouvellement des générations. Si cela permet à des jeunes d’adhérer, nous aurons gagné notre pari ! », estime Hubert Garaud, président de Terrena.

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