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Terra Lacta : Conduire à bien la nouvelle expansion

L’assemblée générale de la coopérative laitière traduit le souhait de développer de nouveaux marchés et produits.

Jean-Yves Restoux.
Jean-Yves Restoux.
© AC

L’assemblée générale de la coopérative laitière Terra Lacta était à huis clos. Seul un long communiqué « raconte » l’activité et les chiffres. Si on se contente des propos rapportés de José Pano, le directeur général, 2018 « marque une étape supplémentaire vers le projet d’avenir de la coopérative ». Au rang des « acquis » : un système d’information « fiable », des traitements comptables « anticipés », un « pilotage affiné de l’entreprise », des nouveaux ateliers en beurre et yaourts.
De son côté, le président Jean-Yves Restoux ajoute dans ce bilan, un renouvellement du conseil d’administration, la législation sur la formule de calcul du prix du lait, sur fond de retrait de la production laitière. Selon lui, 2019, c’est l’année de la « nouvelle dynamique laitière » et de la diversification (bio notamment). 1560 exploitations sont donc adhérentes de la coopérative (1110 en lait vache et 450 en lait chèvre) sur les 18 départements pour un total de 731 Ml (629 Ml lait vache, -4,5 %, et 102 Ml lait chèvre, -1,18 %).
La coopérative annonce qu’à la suite des États généraux de l’Alimentation, elle applique, de par la loi, une « formule obligatoire », intégrant des indicateurs sur les coûts de production et les prix des produits alimentaires. Le prix moyen payé, en 2018, aux mille litres est de 336,836 € pour le lait de vache, 484,197 € pour le lait de vache bio et 678,826 € pour le lait de chèvre. 145 000 kilomètres sont ainsi parcourus pour cette collecte avec une « conduite éco-responsable » : 1,67 l de carburant/100 km/camion.
Sans que l’on sache les tenants et les aboutissants de la discussion lors de cette assemblée générale, cette dernière s’est penchée sur la « déprise laitière ». Au rang des suggestions pour inverser les tendances, une valorisation du lait, l’ancrage laitier (objet d’une nouvelle commission), la transformation (peut-être des idées après l’étude de la filière Comté dans le Doubs) et le « rôle social et sociétale de la coopérative », mais aussi la formation des éleveurs, la transmission la communication autour du métier. En décembre dernier, un quart des adhérents de la coopérative se sont retrouvés dans des exploitations dans le cadre de journées thématiques : de nouveaux liens ont été passés ou renoués entre administrateurs, adhérents et coopératives. « Courant 2018, le coup d’envoi de l’appui technico-économique a été donné aux producteurs. Il s’agit d’identifier les leviers d’améliorer les leviers économiques, les pratiques. »

Offre autour du maïs
Parmi les filiales de Terra Lacta, Orgeval (agrofournitures) 5 personnes supplémentaires ont rejoint l’équipe dont 2 apprentis. La filiale s’engage dans l’offre complète pour l’autonomie fourragère, « une offre musclée autour du maïs », l’établissement du catalogue caprin. Quant à la laiterie des Fayes, la coopérative note que les grandes enseignes et les grossistes devancent la clientèle industrielle. D’autant qu’arrivent sur le marché, une crème fraîche bio des Limousins et une poche crème fraîche liquide. Le lait chocolaté a reçu la médaille de bronze au concours général agricole. Du côté de la production de lait de montagne, la SLVA a modernisé l’unité de Theix avec des compresseurs d’air comprimé, produit maintenant des laits délactosés et avec une nouvelle ligne de fabrication de briques. Le partenariat avec la société chinoise Yantang perdure sur ces laits spécifiques. L’usine LMA, à Auzances, dans la Creuse, s’est aussi modernisée avec une pesée connectée et un stérilisateur plus grand. La production de beurre, après les travaux de 2018, ont débuté ces dernières semaines pour un pain de beurre de montagne (250 gr) pour l’association des producteurs de lait de montagne (APLM). Le site fabriquera également le beurre doux des Limousins. Sur le site de Mareuil, sont sortis en décembre dernier les premiers yaourts bio de la gamme Petit Vendéen. Quant aux vignobles Lescure, 130 hl/ha prendront le nouveau marquage de l’eau-de-vie. Si l’accent est mis dans le groupe Terra Lacta sur la communication institutionnelle et la « modernisation digitale », la première coopérative laitière de Nouvelle Aquitaine a établi depuis juillet dernier un reporting anticipé dans le service comptabilité et gestion. Elle affiche un résultat net consolidé de 1 M€ et 4,5 M€ d’investissements.

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