Aller au contenu principal

Ravageurs
Surveiller les ravageurs sur colzas

Tenthrèdes, noctuelles, taupins apparaissent dans les cultures de colza. Aussi, le Cetiom conseille d’installer la cuvette jaune partiellement enterrée pour surveiller les grosses altises.

Une cuvette jaune partiellement enterrée permet de détecter l’arrivée des grosses altises.
Une cuvette jaune partiellement enterrée permet de détecter l’arrivée des grosses altises.
© N. C.

Les premières larves de tenthrèdes de la rave sont visibles dans quelques parcelles. Ces dernières se sont développées rapidement avec les températures élevées de la mi-septembre. Les dégâts peuvent être parfois très importants pouvant entraîner la destruction totale en cas de non-surveillance. Les larves sont très voraces, elles commencent par les bordures des feuilles. Les tenthrèdes sont nuisibles de la levée jusqu’à 6 feuilles. Le seuil de nuisibilité est fixé à la présence de larves sur plantes avec un quart de la surface foliaire détruite. Un traitement le soir à base de pyréthrinoïdes les contrôlera.



Noctuelles et taupins
Des attaques de noctuelles et de taupins sont signalées dans la région ponctuellement.  La présence de noctuelles est toutefois de plus en plus faible mais il convient de surveiller et d’intervenir si nécessaire le soir, avec une pyréthrinoïde et 200 à 250 l /ha de bouillie pour une meilleure efficacité.La présence de taupins est faible mais des dégâts parfois importants sont signalés. A ce stade, il n’y a pas de moyen de lutte.



Pincement du pivot
Des symptômes d’étranglement sur pivots (en dessous du collet) font penser à des pincements mécaniques. Ils sont signalés sur le secteur de Couhé, Romagne, Savigny- Lévescault (86). Ils seraient dus à l’effet combiné du sol tassé par les pluies et des rafales de vent de ces derniers jours sur des plantules turgescentes et fragiles. Ponctuellement, des plantes de colzas fanent puis disparaissent. On observe sur le pivot un rétrécissement important au niveau du sol. Les plantes présentant ce type de symptômes avaient moins de 4 feuilles lors de l’épisode venteux. Il n’y a pas de solution connue à cet accident mécanique.



Capturer les grosses altises
Le vol de grosses altises s’intensifie et se généralise à 90 % des parcelles et risque de durer encore quelques semaines. Des morsures sont observées dans 80 % des cas. Une seule parcelle présente des pertes de surface foliaire importantes. La majorité des parcelles a dépassé le stade de sensibilité aux morsures des adultes. Il est un peu tôt pour préciser le risque lié aux larves.Cette année, les colzas sont pour la plupart bien implantés et assez développés. Les captures s’intensifient depuis quelques jours. Il convient de surveiller en priorité les parcelles n’ayant pas atteint le stade 4 à 5 feuilles. Il est important de détecter l’arrivée des grosses altises en utilisant une cuvette jaune partiellement enterrée. En effet, repérer cet insecte est difficile car son activité est surtout concentrée le soir à la tombée de la nuit.Avant d’intervenir, plusieurs éléments sont à prendre en compte vis-à-vis des adultes. Si le colza est entre le stade cotylédons et 3-4 feuilles : il faut surveiller la présence des insectes le soir et observer les morsures sur les jeunes plantes. Si celles-ci dépassent 8 plantes sur 10 touchées en début d’infestation, il faut intervenir avec une pyréthrénoïde le soir en mouillant avec 200 l/ha de bouillie. Si le colza a dépassé le stade B4, le risque vis-à-vis de la culture est très faible et de ce fait le traitement devient inutile.Dans tous les cas, il faudra suivre l’évolution des plantes et vérifier à partir de début octobre la présence ou non de larves ou galeries dans les pétioles.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

La petite dernière de chez New Holland, la CR 11 a été présentée, jeudi 27 juin, à Essouvert.
La CR 11 en démonstration

Les Établissements Chambon ont invité 200 clients, à venir voir la toute dernière moissonneuse batteuse de New Holland, la…

Thomas (à droite) a passé du temps avant le parrainage avec les deux frères Mimault pour prendre la relève de François.
À L'Absie, le temps a œuvré pour nouer la relation cédant-futur installé

Au Gaec La Jolinière, un nouveau duo d'associés a vu le jour depuis le 1er mai : Thomas Moigner a rejoint Christophe…

La moissonneuse de l'ETA Poussard, de Villiers-en-Plaine, dans une "belle" parcelle d'orge à 65 q/ha.
Moissons en Deux-Sèvres : petite récolte en vue

Les premiers hectares battus en Deux-Sèvres en orge et en colza montrent des rendements hétérogènes, à tendance basse, et une…

D'immenses chapiteaux jalonnent la vallée derrière la mairie de Saint-Martin.
Village de l'eau : méli-mélo de luttes sous chapiteaux

Le Village de l'eau a pris ses quartiers à Saint-Martin-lès-Melle le 16 juillet. Il rassemble des militants de luttes diverses…

Le système de coupe tronçonneuse est une pince Vosch 2000 force 52 KN guide de 80 cm.
Du nouveau à la Cuma du Bocage

Plus de prestations grâce à de nouveaux matériels : 300 000 € ont été investis par cette Cuma des environs de Bressuire.

Les premières collectes françaises de blé tendre montrent des rendements inférieurs de 11 % à la moyenne décennale.
Pas assez de blé pour les agriculteurs

Le blé tendre ne fait pas exception à la mauvaise année céréalière, avec une estimation de rendement moyen à 64 q/ha.

Publicité