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Surveillance accrue de la maturité dans le vignoble

Alors que les vendanges s’annoncent atypiques avec une grande hétérogénéité dans l’état de maturation du vignoble, l’UGVC met l’accent sur le renforcement des contrôles de maturité.

Les vendanges ont démarré avec 15 jours d'avance.
Les vendanges ont démarré avec 15 jours d'avance.
© Guillaume de Werbier

Dans un Castel pas complètement rempli, l’UGVC a tenu sa traditionnelle réunion des vendanges le 6 septembre. Un moment important pour faire le point sur l’état du vignoble et pour donner les derniers conseils de base sur la récolte, la vinification et la distillation.

Même si elles le sont toutes plus ou moins, cette campagne s’annonce atypique à bien des égards. Marquée par un important épisode de gel fin avril au cours duquel 30 000 à 40 000 hectares ont été plus ou moins touchés, la sécheresse s’est ensuite installée.

De grosses grappes se sont constituées aussi bien dans les parcelles gelées que non gelées et les degrés sont montés vite. « On a 15 jours de précocité », a affirmé Vincent Dumot, de la station viticole du Bnic, qui a également mis en avant une importante richesse en azote assimilable et une forte teneur en acide mallique. Sur le réseau de parcelles du Bnic (32 parcelles non gelées et 23 gelées).

Le potentiel de rendement se situe dans un intervalle entre 40 et 50 hl/ha pour les vignes gelées et entre 110 à 120 hl/ha pour celles non gelées, soit une moyenne de 80 à 90 hl/ha. « C’est une baisse de 20 % par rapport à la moyenne de ces 10 dernières années. On a repris du rendement par rapport aux prévisions grâce au poids des grappes. On se situe au même niveau que 2007-2008 sauf qu’il n’y avait pas eu de gel », a indiqué Vincent Dumot.

L’état du vignoble est globalement bon. Seul point négatif sur le front des maladies du bois : un taux d’esca en nette augmentation.

Forte hétérogénéité

Joseph Stoll, autre technicien de la station viticole du Bnic, a axé son intervention sur les conseils de vinification, rappelant que l’objectif était d’avoir un TAV entre 8,5 et 10,5 % et une acidité supérieure à 7,5 g/l. « Il faut réaliser davantage de contrôles de maturité. Un par niveau de gel. On a différents niveaux de maturité avec une grande hétérogénéité. Il faut isoler les lots et réaliser les assemblages après contrôles », a-t-il précisé. Il a fait un tour d’horizon des risques à surveiller pendant la vendange : chantiers lents, surpressurage, manque d’azote, température élevée… « Le comité permanent du Bnic s’est réuni ce matin. Les négociants nous ont signifié de faire attention aux degrés forts et à la date des vendanges. Pour faire...

...Lire notre dossier dans La Vie Charentaise du 14 septembre.

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