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SUPERMACULTURE VS FARMING SIMULATOR 19

Supermaculture, un jeu de plateau, et Farming Simulator 19, un jeu de simulation sur consoles et PC, s'affrontent au pied du sapin. L'un part à la découverte de la permaculture, l'autre propose de créer et de gérer une exploitation agricole.

SUPERMACULTURE

Avec plus de 1 100 jeux déjà vendus, Supermaculture est victime de son succès : impossible de se procurer la nouvelle édition avant janvier 2019. Ce jeu, fabriqué en France à partir de bois certifié durable, ne trônera donc pas sous votre sapin, ce Noël. Son jeune créateur, Dorian Tourin-Lebret, 30 ans, a misé sur la coopération : échanger, travailler ensemble, plutôt que s'affronter, pour créer un écosystème résilient. Mais le concept ne séduit pas forcément tous les ados : « ce n'est pas vibrant », dit Célie, 14 ans, qui a testé le jeu avec ses parents. Elle aurait tant souhaité pouvoir se moquer du perdant ! Sauf qu'ici, tout le monde gagne... ou perd. Elle fustige aussi le manque de réalisme des règles du jeu : « dans la vraie vie, on plante et on sème tout, en même temps », nul besoin de planifier minutieusement les semis et les récoltes pour être sûr d'écouler toutes ses graines, et de ne zapper aucune cueillette. Supermaculture est un jeu de stratégie : on ne sème ou ne récolte qu'une plante par tour de jeu, par mois, donc. Sa maman admet volontiers qu'ils ont inventé une petite « variante », histoire de ne pas laisser pourrir les poireaux sur place. Cette quadragénaire a trouvé intéressant d'en apprendre plus sur les dates de semis et les associations profitables aux plantes. Elle a apprécié les cartes « événement » qui donnent une accélération au jeu et permettent de sortir de la routine, telle le « jour de l'AMAP » qui permet justement de récolter toutes les plantes dont le mois en cours correspond à une période de récolte. Pour commander le jeu, suivre le lien suivant : https://www.supermaculture.com

ANNE FRINTZ

 

FARMING SIMULATOR 19

Alors que la baisse des vocations et des installations inquiète, le nombre d'agriculteurs dématérialisés, lui, ne faiblit pas. Au contraire. En dix jours, plus d'un million d'exemplaires de Farming Simulator 19 s'étaient écoulés à travers le monde. « C'est un jeu qui permet d'avoir les bons côtés du métier sans les contraintes financières et administratives », résume Thomas, 24 ans, salarié dans une exploitation laitière de la Creuse. En effet, le but ici est bien de gérer une entreprise, sans les freins inhérents à nombre d'installés. « Sur les bases de l'agriculture, le jeu est réaliste à 70 %, analyse Romain, installé en Charente-Maritime. Dans un monde virtuel construit sur le modèle d'une vaste contrée de la côte ouest américaine ou d'un plateau préalpins suisse-allemands, les apprentis fermiers ont la possibilité de cultiver 13 types de cultures (dont deux nouvelles, le coton et l'avoine), d'élever vaches, cochons, moutons, poules ou, pour la première fois, chevaux et de remplir diverses missions proposées par des voisins souvent en manque de main-d'oeuvre. Chaque coin de la carte regorge d'opportunités. Les plus audacieux pourront même se prendre pour le conducteur du train qui fait le tour de la map. À chaque nouvelle mouture du jeu, le réalisme monte d'un cran. Ainsi, cette année, le bien-être animal ne doit pas être négligé si on veut un cheptel productif. La gestion des mauvaises herbes a également été renforcée et devra faire l'objet d'une vigilance accrue si on ne veut pas une perte de rendement conséquente. Les novices pourront décider de commencer le jeu avec une exploitation clé en main ou un gros coup de pouce financier (avec un banquier beaucoup plus coopératif que d'ordinaire) pour pouvoir faire des folies. Car les tentations ne manquent pas, notamment grâce à un catalogue de véhicules et d'équipements, composé d'une centaine de marques, et qui a vu l'arrivée en grande pompe de John Deere. « C'est le rêve américain », lâche Thomas, le jeune éleveur. « J'adore la variété du matériel, qui permet de s'adapter à chaque situation », confie Gaby, ouvrier viticole en Charente, qui gère virtuellement une exploitation céréalière, en attendant l'apparition des vignes dans une prochaine édition. Étienne, à 39 ans, est un fidèle depuis une dizaine d'années du jeu de simulation. Et il a vu chaque année les évolutions qui ont complexifié la conduite virtuelle de ses cultures, se rapprochant un peu plus, le pense-t-il, de conditions réelles. « Pour quelqu'un comme moi qui n'est pas issu du milieu agricole, les premiers pas sont hésitants et les erreurs nombreuses mais on se prend vite au jeu et on découvre un véritable univers ».

CAROLE MISTRAL

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