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Stéphane Le Foll conteste « la logique d’industrialisation de l’agriculture française »

© Vincent Motin/L'Agriculteur normand

Suite aux déclarations de la Confédération paysanne dénonçant une industrialisation de l’agriculture française à travers 30 projets de « fermes usines », Stéphane Le Foll a vivement réagi, le 10 mars. Sur les 30 projets concernés, 15 sont en effet développés « dans le cadre de regroupements d’agriculteurs » voulant mettre en commun les moyens de production et de transformation, a précisé le ministre de l’Agriculture, et ils ne font l’objet d’aucun recours. Les 15 restants sont pour la moitié en phase d’enquête, et pour l’autre en phase de recours sur des sujets liés à l’environnement notamment. Rappelant que la nouvelle PAC permettait « pour la première fois une dégressivité des aides du premier pilier pour les 52 premiers hectares, ce qui est la moyenne des tailles d’exploitations en France », le ministre a également donné quelques chiffres sur les tailles moyennes d’exploitations en Europe. A titre de comparaison, la moyenne française pour les exploitations de bovins lait est de 55 vaches avec une taille maximale à 500 vaches, quand les exploitations peuvent atteindre 7 000 vaches en Allemagne et au Royaume-Uni. De même pour les volailles, la moyenne française est de 623 poules pondeuses, contre 2 000 en Italie et au Royaume-Uni, et de 3680 poulets de chair contre 7 200 en Italie et 60 000 au Royaume-Uni. Pour Stéphane Le Foll, l’objectif reste bien de « garder un maximum d’agriculteurs sur le territoire »

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