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Staying alive : une appli pour rester en vie

La chanson "Staying alive" des Bee Jees est bien gravée dans la tête des sauveteurs. Et pourquoi? Parce qu'elle donne le rythme d'un massage cardiaque. Et c'est aussi le nom d'une application qui fédère un réseau de secouristes volontaires et bénévoles pour venir compléter la chaîne des services de secours.

Marie-Jeanne Bellamy, présidente du SDIS 86, Laurent Istria, Responsable du développement de Bon samaritain et le Colonel François Schmidt, Directeur des sapeurs-pompiers de la Vienne.
Marie-Jeanne Bellamy, présidente du SDIS 86, Laurent Istria, Responsable du développement de Bon samaritain et le Colonel François Schmidt, Directeur des sapeurs-pompiers de la Vienne.
© Marine Nauleau

Onze minutes s'écoulent entre le déclenchement des secours suite à un accident cardiaque et l'arrivée des secours. Et chaque minute perdue, c'est 10% de survie en moins. La communauté des Bons Samaritains, munis de l'application Staying Alive, peut faire gagner des minutes vitales en se rendant sur les lieux où se trouve la victime avant l'arrivée des pompiers. En 2019, le département avait adhéré à l'application " Permis de sauver" pour permettre à des volontaires et bénévoles de participer au secours de personnes en détresse avant l'arrivée des pompiers. L'application Staying alive vient compléter ce dispositif, spécifiquement sur l'arrêt cardiaque. "Il s'agit d'impliquer les citoyens dans la chaîne des secours" explique Laurent Istria, responsable de développement du Bon samaritain qui développe l'application Staying Alive. La communauté regroupe déjà 300 000 personnes en France, qui contribuent à sauver 1 à 2 personnes par semaine grâce au déclenchement de l'application. "Pour nous, l'objectif est de secourir au plus vite et l'implication des citoyens est nécessaire " assure le Colonel François Schmidt, directeur départemental des sapeurs-pompiers de la Vienne.

Formation aux gestes qui sauvent

Chacun peut ainsi télécharger l'application Staying alive et contribuer à sa mesure à la chaîne de secours. La formation aux gestes qui sauvent est vivement recommandée mais pas indispensable puisque quand l'alerte est donnée, plusieurs personnes, géolocalisées autour de la victime, reçoivent cette alerte et peuvent avoir le rôle d'aller chercher le défibrillateur par exemple pendant que les personnes formées commencent le massage cardiaque. "Chacun a sa place et c'est bien de pouvoir compter sur des personnes autour de la victime, susceptibles de lui venir en aide" complète Pierre-Marie Chauvière, président des sauveteurs de la Vienne, alerté plusieurs fois via l'application permis de Sauver.

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