Aller au contenu principal

Caveb
Simplifier l’alimentation et le paillage des grands troupeaux

Le groupement de producteurs a organisé une journée technique sur les solutions de simplification de paillage et d’alimentation en élevage allaitant.

Soixante-dix éleveurs ont assisté à la journée technique organisée par la Caveb.
Soixante-dix éleveurs ont assisté à la journée technique organisée par la Caveb.
© DR

Le 27 janvier à Neuvy-Bouin, lors de la journée technique sur les solutions de simplification de paillage et d’alimentation en élevage pour répondre à l’augmentation du travail d’astreinte pour les éleveurs liée à l’agrandissement des troupeaux allaitants, Daniel Colin, conseiller machinisme à la chambre d’agriculture, a présenté aux 70 éleveurs présents des références en termes de coût  de récolte des différents fourrages possibles en élevage (ensilage de maïs d’herbe ou de céréales immatures, foin et enrubannage). L’ensilage de maïs apparaît comme le plus économique des fourrages avec un coût de 46 euros la tonne de matière sèche récoltée (main-d’œuvre comprise). L’enrubannage est quant à lui le fourrage le plus cher avec un coût de 74 euros par tonne de matière sèche. « Cependant pour estimer le coût réel d’un fourrage, il faut tenir compte notamment des coûts de stockage et de distribution », a indiqué le conseiller. De nombreux matériels de distribution sont aujourd’hui disponibles pour les éleveurs. Leurs utilisations et leurs coûts sont très hétérogènes entre par exemple la dérouleuse de botte, la dessileuse-pailleuse ou encore la mélangeuse à vis verticale.



Le libre-service économe
Jérôme Morin, technicien bovin de la Caveb, a ensuite mis en évidence l’utilisation de ces différents fourrages en termes de rationnement. Chacun de ces fourrages présente  des propriétés nutritionnelles différentes et leur qualité  varie en fonction de leur stade de récolte. Leur utilisation doit  donc être adaptée  aux besoins des animaux. Le coût alimentaire est également impacté par l’utilisation de ces différents fourrages dans l’alimentation. L’ensilage de céréales immatures ressort comme une piste intéressante car  ce fourrage équilibré limite l’utilisation de concentrés énergétiques et azotés. Le coût alimentaire journalier d’une vache charolaise en période de reproduction est de l’ordre de 0,92 euro.La mise en place d’un système affouragement en libre-service reste la solution la plus économe en main-d’œuvre et en coût de distribution. Marc Piot, nouveau technicien bovin au sein de la Caveb, a exposé les avantages et inconvénients des différentes solutions pour aménager un râtelier libre-service en stabulation. Les points clés sont l’accessibilité par l’éleveur pour l’approvisionnement, par les animaux et sa capacité à limiter le gaspillage.



Des mélangeuses en démonstration
Ces présentations ont été complétées l’après-midi par une démonstration des différents types de mélangeuses possibles en élevage allaitant au Gaec des Audonnières à La Chapelle-Saint-Laurent. Une mélangeuse à double vis verticale, une mélangeuse à vis horizontale, une mélangeuse à pales et une dessileuse-recycleuse-pailleuse ont reçu les mêmes fourrages. Les participants ont pu observer et débattre sur le fonctionnement de chacune d’elles et  notamment sur la vitesse de mélange et la qualité de la ration distribuée. Les éleveurs propriétaires des mélangeuses ont témoigné des raisons du choix de leur machine. Un choix raisonné en fonction de nombreux critères propres à chacun des élevages : nature et quantité des matières premières à mélanger, configuration des bâtiments, prix d’achat et coût d’entretien.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

La FNSEA 17 et les JA 17 appellent à manifester à La Rochelle.
FNSEA 17 et JA 17 appellent à la mobilisation mercredi 22 mars à La Rochelle
Des enjeux locaux comme nationaux seront portés lors de cette manifestation devant les locaux de la DDTM.
Max Soulard, habitué du Salon de l’agriculture, s’y rendra pour la 22ème année, avec Sonic, un taureau de race charolaise. (Photo d'archives)
Des Charentais-Maritimes en partance pour Paris
  S'il n'y aura pas de présence officielle du département au Salon, plusieurs producteurs feront le déplacement à l'occasion de…
A la Cuma d’Epannes, les jeunes installés comptent sur les réserves d'eau
Selon ces quatre agriculteurs installés depuis moins de 10 ans, seulement deux fermes, sur les sept que regroupent leur Cuma,…
Tout ce que vous voulez savoir sur les réserves sans oser le (re)demander
Qu’on les appelle réserves de substitution ou bassines, ces solutions de stockage de l’eau, prévues sur le bassin Sèvre Niortaise…
Le concours de taille revient !
Samedi 11 mars, les Jeunes Agriculteurs de Haute-Saintonge seront à pied d’œuvre, au lycée Le Renaudin, à Saint-Germain-de-…
Au programme, dès 8 h, jugement des animaux, puis classification et vente.
Concours de Tonnay-Boutonne : un moment de convivialité et de challenge
22ème édition pour le concours Bovins de Pâques de Tonnay-Boutonne qui se déroulera le lundi 20 mars. Benjamin Berger…
Publicité