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SIMA : Monosem plaît aux petits comme aux grands

Le spécialiste des semoirs de précision et des bineuses sera à Paris du 24 au 28 février pour mettre en avant trois nouveautés : un cart grande capacité, un matériel 100 % électrique et un semeur adapté aux petites graines des cultures maraîchères.

Florian Crochet dans le centre de formation inauguré en 2015. L’entreprise forme ses clients à l’utilisation de ses machines qui, avec l’apport des nouvelles technologies, se complexifie.
Florian Crochet dans le centre de formation inauguré en 2015. L’entreprise forme ses clients à l’utilisation de ses machines qui, avec l’apport des nouvelles technologies, se complexifie.
© Carole Mistral

Pour Monosem, la participation au Sima est incontournable. Avec ses 1 800 exposants venant de 42 pays et ses 232 000 entrées professionnelles lors de la dernière édition, le salon fait partie de ces événements à ne pas manquer pour le spécialiste du semoir de précision, avec le salon Eima, en Italie, et surtout Agritechnica, en Allemagne. Si ce dernier sert de base de lancement à la conquête du marché d’Europe de l’Est, en plein développement, le Sima permet de consolider le marché d’Europe de l’Ouest et de séduire les clients français. L’entreprise, créée par Edmond Ribouleau à Largeasse en 1948, s’adapte donc à cette clientèle « locale » en mettant dans les huit camions dépéchés pour l’occasion jusqu’à Paris des matériels à même de séduire les nombreux betteraviers du Nord qui feront le déplacement, par exemple. « Le choix se fait en fonction des visiteurs mais nous souhaitons également proposer une gamme assez large de produits, ainsi que des produits récents et des nouveautés », explique Florian Crochet, responsable de la promotion des ventes chez le constructeur deux-sévrien.

Au total, une quinzaine de matériels seront présentés sur le stand de 580 m2. Mais aucun objectif particulier n’est fixé à cette occasion. « Nous ne vendons pas sur le salon donc nous ne pouvons pas mesurer la rentabilité de l’événement. Mais notre présence peut déclencher de futures ventes et nous permet d’être visibles », indique celui qui est par ailleurs responsable du centre de formation créé en 2015 à destination de leurs clients.

Deux filiales à l’étranger

Le marché français reste néanmoins minoritaire. En effet, 70 % de la production est exportée dans près de 80 pays. La société possède une filiale aux États-Unis, à Kansas City, où les éléments semeurs sont adaptés aux châssis de plus grande dimension du marché non-américain, et en Russie, à Rostov-sur-le-Don, où s’est installé un centre de commercialisation pour trouver de nouveaux marchés auprès des pays de la communauté des États indépendants (CEI). Une ouverture qui fait partie de l’ADN de Monosem, qui, dès 1957, exportait ses planteuses en Italie. Toutefois, la production reste en Deux-Sèvres sur deux sites, distants de quelques centaines de mètres, dans son terreau initial.

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