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Sica Atlantique : De bons chiffres pour les chargements et déchargements

L’opérateur portuaire a vu ses volumes augmenter l’an passé, grâce au succès de la campagne céréalière 2018/2019.

« Le niveau exceptionnel de la récolte 2019/2020 a permis de rattraper un premier semestre très décevant », souligne le directeur général Vincent Poudevigne.
« Le niveau exceptionnel de la récolte 2019/2020 a permis de rattraper un premier semestre très décevant », souligne le directeur général Vincent Poudevigne.
© Sica Atlantique

Une belle année 2019 pour la Sica Atlantique ! C’est ce que l’on peut retenir, en substance, du rapport d’activité publié par l’opérateur portuaire. Une forme entretenue par le succès des moissons de l’été dernier : « le niveau exceptionnel de la récolte 2019/2020 a permis de rattraper un premier semestre très décevant », souligne ainsi le directeur général, Vincent Poudevigne. « L’outil de chargement a su révéler tout son potentiel, et ce malgré les conditions adverses, mouvements sociaux et pluies diluviennes du second semestre. »
Pour les céréales, selon la Sica, les volumes manutentionnés sont en légère hausse cette année, à 2 497 000 t. Le blé tendre représente toujours à lui seul 52 % du trafic, tandis que le blé dur progresse pour atteindre 16 %. Le maïs, en revanche, tombe à 2 %. La grande évolution se situe au niveau des pays acheteurs, puisque c’est la Chine qui a été, en 2019, la première destination des produits agricoles passés par La Rochelle, avec près de 500 000 t à elle seule, loin devant l’Algérie et le Maroc (environ 300 000 t chacun). « L’Afrique subsaharienne reprend des parts de marché à La Pallice », analyse Simon Aimar, directeur de l’activité céréales. « En revanche, l’Arabie Saoudite décroche nettement alors qu’elle était en tête des destinations en 2018. » Au sein de l’Union européenne, c’est l’Italie qui reste la première destination des blés français (en particulier durs), devant le Portugal qui achète moins sur cette campagne.

Des investissements pour améliorer l’ensachage des engrais

Du côté du pôle Liquides, si les volumes sont en hausse, la part des engrais liquides dans le total ne cesse, elle, de baisser. Alors qu’ils représentaient environ 70 % des échanges il y a quelques années, leur part est tombée à 51 % cette année. Pour le pôle Solides, les deux filiales, Atena (engrais) et Eva (Vracs, notamment agricole, partagée avec Maritime Kuhn) voient leurs volumes progresser. Atena a ainsi déchargé 424 000 t d’engrais, dont 83 000 t ont été ensachés. Des investissements ont été menés pour augmenter les cadences. De son côté, Eva a réceptionné plus de 555 000 t de vracs, dont plus de la moitié en tourteaux de tournesol et de soja. La filiale a étrenné en 2019 le bâtiment Saint-Marin, partagé avec SolTeam, qui lui permet d’accroître son activité.
La situation est donc bonne, mais la Sica ne compte pas se reposer sur ses lauriers pour autant. En 2019, le groupe a misé davantage sur le marketing, pour « faire connaître les céréales qui transitent par Sica Atlantique, faire reconnaître les qualités technologiques et parler ‘‘métier’’ à nos clients meuniers », indique le directeur général adjoint, Stéphane Bodescot. Pour le président Louis Tercinier, « force est de constater qu’exceller dans nos métiers n’est plus suffisant pour défendre les intérêts de notre filière. » Cette année, l’opérateur devrait mettre en place des rendez-vous pour mieux gérer les flux de camions, et préparer le lancement, prévu en 2021, de l’ensachage big bags « haut débit » par Atena.

 

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