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Sia : Des prix et de l'avenir pour relancer les agriculteurs

Le président de la République a inauguré le Salon international de l'agriculture le samedi 25 février. Suivi détaillé de cette dernière visite au grand rendez-vous agricole français.

Comme à son habitude, et dès 9 heures, le SIA a ouvert ses portes au grand public. Grosse affluence pour la dernière visite officielle de François Hollande.
Comme à son habitude, et dès 9 heures, le SIA a ouvert ses portes au grand public. Grosse affluence pour la dernière visite officielle de François Hollande.
© T. Michel/Réussir

Pour sa dernière venue comme chef de l'État au SIA, François Hollande a pris son temps. Arrivé à 6h45, il en est reparti après 16 heures. Et pour débuter, séquence émotion : dès son arrivée, il a commencé par dévoiler une plaque en hommage à Xavier Beulin, président de la FNSEA, décédé six jours plus tôt. Il en a profité pour rappeler l'engagement de cet homme au service de l'agriculture et a prononcé un court discours sur les valeurs de l'agriculture made in France: une agriculture qui nourrit et qui contribue au développement de la planète, une agriculture qui est un apport au mode de vie des Français... « Ce salon est partagé entre tristesse, avec le décès de Xavier Beulin, les différentes crises, mais il reste aussi le salon de l'excellence, de la qualité, du succès et de la reconnaissance populaire »a-t-il également souligné.

Début de parcours
Le président a alors entamé son long parcours par une visite à l'égérie 2017 : Fine, la vache bretonne pie-noir. "Je suis très content que cette vache ait été choisie. Elle est belle et petite..."a-t-il glissé à l'éleveur, Cédric Briand. Ce dernier a rappelé qu'en choisissant cette race, il avait voulu "valoriser une démarche circuit court et agroécologie. Et ça a sauvé la race. C'est aussi un facteur de développement local, cela ramène de la valeur ajoutée vers l'éleveur et c'est créateur de lien social dans le territoire". Le président a poursuivi en direction d'un stand caprin où il a rencontré le président de la Fnec, Jacky Salingardes : "L'installation est trop chère et nos éleveurs travaillent 60 à 70 heures par semaine pour à peine un Smic. J'ai suggéré au président de voir ce qui pouvait être fait au niveau des taux d'intérêt en allongeant les durées de remboursement en passant de 12-15 ans à 20 ans par exemple. Il faut aussi travailler sur les différés de remboursement, sur les conditions du transfert des parts sociales et sur le prix du foncier."

Lire la suite dans notre édition papier du 3 mars

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